Au lendemain de l’annonce de la mise en place des nouveaux dirigeants des établissements de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU) dans la Tshopo, mardi 12 Septembre, le ciel s’est assombri dans certaines institutions.
Mercredi, c’était à l’Institut supérieur des techniques médicales et l’Institut supérieur de commerce, où les étudiants réclamaient respectivement le retour de leurs Secretaire général académique et Directeur général.
Ce jeudi 14 Septembre à l’Institut supérieur pédagogique de Kisangani, des étudiants ont protesté contre la nomination d’un nouveau Directeur général et d’un secrétaire général, au détriment des membres du comité en ces postes, qui ne sont quant-à eux, transférés nulle part.
Du début au revirement de la situation
Tout commence un certain jeudi 17 Août à l’Institut supérieur de commerce de Kisangani, lorsque les membres des corps académiques, scientifiques et administratifs décident dans un mémorandum lu devant la presse, de sceller les bureaux et mettre à la porte les membres du comité de gestion en place, à l’époque, à l’exception du Directeur général, irréprochable ?
L’Institution a connu une très longue semaine, caractérisée par la paralysie des activités, d’une part, et les revendications des étudiants pour la reprise des cours, d’autre part.
Vers le retour de paix et l’ouverture des nouvelles tensions
Entre la demande de la partie antagoniste au comité de gestion et les manifestations des étudiants pour la reprise des activités, Muhindo Nzangi a privilégié le dialogue au départ. Instruit par le ministre Muhindo Nzangi, la conférence des Chefs d’établissements de l’ESU dans la Tshopo, accompagnée par la conseillère du ministère en charge de l’administration, ouvre les pourparlers en vue d’une résolution d’urgence de la crise à l’ISC.
À la fin des pourparlers, la montagne accouche d’une souris. Aucun compromis trouvé, la force devient la dernière option. Le 28 Août, les forces de l’ordre débarquent, forcent la solution en ouvrant les portes fermées pendant que le conflit demeure latent.
La solution qui engendre des crises
Comme si cela ne suffisait pas, le Ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire décide dans son arrêté du 6 Septembre 2023, de changer certains comités gestions. Un changement inter institutions, et un réajustement des membres dans d’autres établissements.
Par sa décision, Muhindo Nzangi, plutôt que de remettre de l’ordre où il n’y en avait pas, a donné la voie à des tensions et mouvements de contestation menés par des étudiants dans certains établissements, réclamant ainsi leurs anciens dirigeants.
La décision prise par le Ministre est loin d’être une panacée, car contrairement à l’idée qu’il s’est faite en prenant cette option, le remède est bien pire que le mal.
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