25 avril 2024
Ville de Kisangani, RD Congo
Société

Conflit de limites Tshopo – Haut-Uélé : Jean Tongo sort du silence

Quatre jours après la marche de colère organisée par les communautés du territoire de Bafwasende (province de la Tshopo), contre la récupération de la localité de Bavangwele, autrefois entité de Bafwasende, par le territoire de Wamba (province du Haut-Uélé), le 09 juillet dernier, des réactions continuent de surgir.

Le ministre provincial de l’intérieur de la Tshopo sort de son silence et invite les manifestant au respect des textes qui régissent notre pays, la RDC. Jean Tongo était au micro de la RFO pour éclaircir la situation.

On peut rester dans la légalité. Cela signifie que nous rentrons dans les revendications légales pour modifier cette loi. Le problème est au niveau de la loi, la loi parle de la rivière, la loi ne parle pas de point, ou partant de la source de cette rivière, ou parallèle à la rivière jusqu’au confiant. La loi a été mal légiférée et si ce sont des Bali qui sont de l’autre côté, il faut que la loi tranche.

a souligné le ministre provincial de l’intérieur.

De son côté, la société civile dénonce le déploiement des militaires par la province du Haut-Uélé dans la localité de Bavangwele. Pour elle, Bavangwele demeure une localité de Bafwasende depuis des années et ne peut aucunement être cédée à la province du haut-Uélé. Filemon Tangbo, président honoraire de cette organisation citoyenne, déplore ce qu’il qualifie d’inertie des autorités politico-administratives de la Tshopo.

Il y a des militaires en ce moment que nous nous entretenons là où on a érigé la limite. La chose qui se passe là, ça nous dépasse vraiment. On ne sait pas comment maintenir ça, il y a des arrestations de nos jeunes, il y a vraiment des tracasseries à grande échelle.

a indiqué Filemon Tangbo.

Réagissant à ces propos, le ministre provincial de l’intérieur de la Tshopo, Jean Tongo, appelle ses administrés au calme. Le rapport du travail abattu à Bavangwele, dit-il, se trouve sur la table du ministre national de l’intérieur à Kinshasa. Rien n’est confirmé jusqu’à présent, cependant, souligne-t-il.

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