Le Syndicat National des Enseignants des Ecoles Primaires Publiques (SYNEPEP)/Tshopo, a annoncée la poursuite de sa grève dans toutes les écoles primaires publiques de la ville de Kisangani, lors d’une assemblée générale tenue ce vendredi 10 février 2023, dans la grande salle de réunion du Complexe scolaire Etoka, après le paiement par le syndicat national de la prime d’un mois sur les 6 mois réclamés.
Les professionnels de la craie des écoles publiques de la ville de Kisangani ont lancé une grève d’une semaine, soit du 18 au 24 janvier 2023, dans une décision sortie lors de l’assemblée générale de l’intersyndicale des enseignants, note un communiqué signé par Gabriel Apama Mbau, Thaddée Omari Basilifa et Joseph Litete Bobina, tous secrétaires exécutifs provinciaux du SYNEP, SYNECATH, et SYNECO, le 13 janvier dernier.
Saisi de cette grève, le gouvernement central a répondu rapidement pour sauver l’année afin que les enfants reprennent vite le chemin de l’école, mais cette réponse n’a pas été la bienvenue du côté du SYNEPEP tshopo, car ce dernier réclame le 6 mois de la prime de gratuité, sur ce 6 mois, le gouvernement central n’a payé que 1 mois, ce qui est à la base de la poursuite de la grève. À ce terme, Bonyoma Etofetofe Victor, le président du SYNEPEP tshopo parle de la décision ressortie de cette assemblée générale.
D’abord nous avons évalué la grève et nous avons reçu un document du SECOPE. Ce document nous dit qu’on va nous donner un seul mois sur les 6 mois, c’est pourquoi la base aujourd’hui a décidé de continuer avec la grève et nous demandons aux parents l’ANAPECO s’ils existent, le président peut aussi les réunir pour leur dire de garder nos enfants à la maison.
a dit Bonyoma Etofetofe Victor, président provincial du SYNEPEP, avant de poursuivre :
Il faut avoir pitié des enseignants des écoles primaires parce que l’enseignant travaille et à l’école, et à la maison. Sur les 6 mois vous voulez lui donner 1 seul mois, alors que le gouvernement donne l’argent de tout un trimestre. Nous demandons à la gouverneure de faire comme dans d’autres provinces où le gouvernement provincial prend en charge les enseignants de l’école primaire. Nous demandons au gouvernement de nous laisser en paix.
Selon lui, c’est Nicolas Kazadi, le ministre de finances, qui est à la base de ce blocage du paiement des enseignants des écoles primaires publiques.
Notons que ces enseignants réunis au sein du SYNEPEP/Tshopo réclament le 20 milles Francs congolais (le mois) et sont prêts pour une année blanche si le gouvernement central ne réagit pas.
