Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir ! C’est dans cette logique que s’inscrit la Convention fédérale du Congo (CFC), qui désire redonner la vie à la Grande Orientale, à travers ses « oiseaux rares » pour les législatives de Décembre prochain, présentés ce mercredi 26 Juillet au cours d’une matinée politique tenue dans la grand-salle de la Cathédrale notre dame du Très Saint Rosaire de Kisangani.
Une foule immense des dignes fils et filles de la Province Orientale démembrée ainsi que des militants du parti, ont répondu à l’appel patriotique des futurs représentants de la Province berceau du nationalisme, pourtant la plus oubliée dans le partage des postes de responsabilité et de prises de décisions, et ce, faute de d’une représentation consciente et de « redevabilité » à seule la base.
Cette première sortie politique à la veille des élections intervient, selon le Président national du CFC, comme un rappel des troupes pour les prochaines consultations électorales.
Nous avons essayé de rappeler les troupes pour qu’ils puissent se préparer par rapport aux élections qui s’avancent.
a expliqué Gilbert Musongela, Président national du CFC
Parti du peuple, pour le peuple
Après le raté du projet EGO (Espace Grande Orientale) en décembre 2022, la Convention fédérale du Congo, un parti unique de toute l’espace Grande Orientale dont les nouvelles Provinces la Tshopo, l’Ituri, les Provinces de Haut et Bas-Uélé. L’idée est de réunir toute cette zone géographique d’importante valeur en matière des ressources naturelles autour des valeurs et intérêts et communs.
Nous voulons qu’il n’y ait aucun siège au niveau de la Province de la Tshopo et au niveau de toute la Province Grande Orientale qui puissent dans d’autres formations politiques, dont nous ne connaissons pas les autorités morales.
a déclaré Gilbert Musongela devant la presse boyomaise.

À l’en croire, la relégation au second plan des Provinces composant la Grande Orientale est dû souvent au soutien des partis qu’ils qualifie de « sous-traitance », qui sont selon lui, ceux qui se reconnaissent redevable à leurs autorités morales que les peuples qui les ont élu.
Nous avons été longtemps victimes d’absurdité. Nous avons plus de 65 députés, mais nous n’avons même pas un ministère, ce qui prouve à suffisance que nous avions été plutôt naïfs. Nous avions mal fait le choix,
a constaté Gilbert Musongela.
Les choix des élus seront cette fois orientés, soutient-il, vers le développement de la grande. Il sera question de renforcer le poid politique au niveau national et provincial. A cela, la CFC vise non seulement des sièges à l’ensemble national pour rafler des ministères dans la prochaine formation gouvernementale, le sénat ou même la primature, mais aussi pour avoir des gouverneurs de toutes les quatre nouvelles Provinces de la Grande Orientale issues de la Convention Fédéral du Congo.
Lancée en décembre 2022 à Kisangani, l’ancien capital de la Province Orientale, la Convention Fédéral du Congo, est la toute première formation politique qui a réussi à réunir à son sein les leaders politiques issues des quatres anciens districts devenus Provinces. Son autorité morale, l’homme d’affaires Iturien James Kenda Odu, ses cadres et militants sont réunis autour d’un slogan trilogique « Dieu, mon pays, mon peuple ». Ses valeurs sont l’honnêteté et la loyauté envers le pays et le peuple.