Le Président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi, a intervenu au au 11ème sommet du Mécanisme de suivi de l’accord cadre d’Addis Abeba, ce samedi 6 mai à Bujumbura au Buruni.
Le Chef de l’Etat congolais séjourne à Bujumbura depuis ce samedi. Il y est participer aux travaux du 11ème sommet des Chefs d’Etat signataires de l’Accord-cadre pour la paix , la sécurité et la coopération pour la RDC et la région. Au total,
Au total, 13 Chefs d’Etat ou leurs représentants, le secrétaire général de l’ONU Antonio Gutteres ainsi que les représentants de l’UA, de la CIRGL et de la SADC prennent part à cette réunion qui s’est ouverte ce samedi.
Prenant la parole, Félix Tshisekedi a dénoncé encore une fois la violation de cet accord par le Rwanda.
La rupture de ce pacte collectif par un Etat
a dit le Président de la République
signataire, j’ai cité, la République du Rwanda, qui, sous couvert du mouvement terroriste du M23 pourtant défait et qu’il a ressuscité s’est donné la liberté d’agresser et d’envahir une partie de la province du Nord-Kivu en République démocratique du Congo.
Convoqué par le président entrant de ce mécanisme régional, le président du Burundi Evariste Ndayishimiye, le sommet de Burundi s’est fixé entre autre objectif, rapporte la cellule de communication de la Présidence de la RDC, celui de revitaliser cet accord qui avait suscité beaucoup d’espoir pour le retour de la paix en RDC en ce qu’il constitue la première initiative de paix visant à mettre fin au conflit le plus meurtrier depuis la 2e guerre mondiale et à résoudre les causes profondes de la violence et des guerres à répétition à l’Est de la RDC.
Sachez que cet accord a été signé il y a 10 ans, soit le 24 février 2013 à Addis-Abeba en Éthiopie. Aujourd’hui, curieusement, la situation a empiré avec l’agression de la RDC par le Rwanda via le mouvement terroriste M23.