Le jeudi 28 juillet dernier, notre rédaction vous a proposé un article sur les réalités de l’avenue Musibasiba, l’un des points les plus chauds de la commune Makiso et de la ville de Kisangani en général. Cet article a suscité de nombreuses réactions, notamment celle de Jean Bamanisa.
En effet, comme vous avez pu le lire, l’avenue Musibasiba située en allée large de l’immeuble Zambeke jusqu’à la sortie de la grand-route menant vers la prison centrale, est quotidiennement en effervescence totale. On y trouve plusieurs terrasses, des boites de nuit, des hôtels… tout ce qu’il faut pour que là, dans le « couloir de la mort », on ne dorme jamais.
Cette réalité qui s’impose depuis quelques années dans ce coin de la ville n’y était pourtant pas dans les années 90, à en croire Theoveul Lotika, l’un des boyomais ayant commenté notre article.
À l’époque où nous étions encore jeunes ( 80-90), cet espace géographique était moins mouvementé! La grande ambiance était plus constatable dans la cité qu’en ville. Les bistrots, bars et petits restaurants ( malewa) étaient peu visibles en ville.
a écrit le député provincial sur Twitter.
Toujours en réaction à ce sujet, l’ancien Gouverneur de la grande Orientale, Jean Bamanisa Saidi, a rappelé avoir mis en place, à l’époque avec son gouvernement, un plan qui limitait l’accès aux jeunes dans des sites de boissons.
Notre gouvernement avait mis en place le PPA du noyau de Kisangani. Tout en réglementant l’accès aux sites de boissons pour les jeunes, Ns avions fait les plans pour que les devantures comportent des parkings, terrasses pavés et couverts, sanitaires… assainissement.
a réagi l’ancien chef de l’Exécutif provincial.
Pour rappel, le natif de Kisangani a été Gouverneur de la Province Orientale d’octobre 2013 à octobre 2015, avant de prendre les commandes de la province de l’Ituri en 2016, ce, après le découpage de la province.