Rien ne se perd, tout se transforme. Cette maxime n’est plus d’actualité alors que les dirigeants du monde, comme ceux de la RDC ainsi que les populations locales, sont de plus en plus appelés à en finir avec la « culture du déchet ».
Un des atouts majeurs dans l’interaction entre les activités de l’homme et l’environnement reste la gestion des déchets. Dans notre pays la RDC en générale, à Kisangani en particulier, la méthode la plus usitée pour la la gestion de déchets est celle qui expose la population à bien de dangers.
Ces dangers conduisent généralement à des maladies notamment la malaria, la typhoïde; ceci nous fait assister à des installations, des décharges dans la ville de Kisangani sans pour autant tenir compte de l’entourage, mais aussi de la qualité du déchet : plastique, restes organiques, des papiers, des caoutchoucs, etc. d’où, une bonne gestion de ces déchets s’avère très importante partant de leur origine et de leur nature.
A Kisangani, le constat fait est amer : par-ci par-là, dans les communes, on peut voir clairement que les déchets sont jetés partout, pas dans des endroits spécifiques. L’on se demande si gérer les déchets de ménages et autres constitue une corvée lourde pour les Boyomaises et Boyomais, car ces déchets qui sont mal gérés polluent l’environnement et bloquent le passage des eaux dans certains caniveaux de la ville.
Pour lutter contre la mauvaise gestion de déchets dans la ville de Kisangani, une politique doit être mise en place par la population elle même, mais aussi par ses dirigeants. C’est ainsi que l’ONG Action Industrielle pour le Développement direction de Kisangani (AID), après ses descentes sur terrain et analyses effectuées à l’occasion de la journée internationale de l’environnement célébrée le 5 juin de chaque année, a formulé des recommandations que les dirigeants devraient mettre en place ainsi que la population afin de relever ces défis :
Nous, Action Industrielle pour le Développement, après avoir palpé du doigt les réalités d’insalubrité que traverse la ville de Kisangani, avons pensé à la création d’un composteur où nous commencerons à y placer tous les déchets de nature dégradable c’est à dire les papiers, les déchets des légumes du marché, les déchets produits lors de balayage des feuilles dans nos parcelles, doivent être mis dans le composteur et servir dans la fertilisation des sols, au lieu de les jeter n’importe comment ou n’importe où. L’alimentation des poissons dans nos étangs piscicoles celle d’intervenir dans le triage de ces déchets selon leur nature, les séparer et orienter les déchets plastiques vers le recyclage pour les revaloriser et ressortir un outil qui donnera encore un sens à ces déchets. Prenons le cas du carburant produit par les étudiants de la faculté de science de l’Université de Kisangani, ils utilisent les déchets plastiques comme outils de fabrication.
note le message du coordonnateur provincial de AID, Lionel Ntakobajira.
Dans une société où les déchets sont un enjeu qui touche à la santé des individus et à leurs moyens de subsistance, mais aussi à l’environnement et à la prospérité économique, la population est appelée à s’engager dans la gestion responsable de déchets pour le développement durable.