Depuis quelques mois, il se remarque une hausse de prix de certaines denrées alimentaires au marché central boyomais. Un gobelet de riz qui se négociait à 700 Francs congolais se vend actuellement à 1200 Francs congolais, alors qu’un littre d’huile de palme qui se vendait à 800 FC se négocie désormais à 1200 voir 1500 FC.
Interrogées à ce sujet, quelques vendeuses trouvées sur le lieu précisent :
Cette situation est dûe à la dégradation très avancée de routes qui permettent l’évacuation des dessertes agricoles dans la province, entre autres Opala, Yangambi, mais aussi lorsque nous empruntons la voie fluviale, les propriétaires de baleinières nous obligent à payer une taxe très élevée. En gros c’est ce qui fait à ce que le prix de denrées puisse prendre l’ascenseur.
s’exclame une vendeuse.
De l’autre côté, certaines vendeuses signalent que les entreprises brassicoles sont aussi à la base de cette crise, car elles achètent à des grandes quantités tout en proposant des prix très élevés que les revendeurs. Pour ce faire, elles demandent l’implication des autorités de la place pour pallier à cette situation.
Sachez que cette flambée de prix de denrées alimentaires a une forte influence sur le panier de la ménagère pendant cette période de crise sanitaire.