Dans la province du Haut-Uélé, la société civile forces vives appelle son gouvernement à arrêter avec la démolition des boutiques et maisons dans certains quartiers de la ville d’Isiro. Appel lancé le samedi 18 juin dernier, 48 heures après ces destructions qu’entreprend l’exécutif provincial dans le cadre de l’aménagement de la ville d’Isiro.
Dans l’exécution de ce plan, les bulldozers du gouvernement provincial on marché la semaine dernière sur des maisons et des boutiques, même le centre de santé Mendambe n’a pas été épargné. Piquet de colère, le président de la FEC Haut-Uélé et membre de la synergie des organisations de la société civile, demande au gouvernement de stopper ses actions qui appauvrissent davantage la population.
Ces pauvres commerçants se battent toujours, jour et nuit, pour amener la population des vivres, les produits de première nécessité. Aujourd’hui ils sont victimes sans savoir où ils vont aller avec leurs marchandises, avec leurs boutiques déjà détruites. Donc, nous demandons seulement au gouverneur, d’arrêter la démolition et d’appeler toutes ces victimes, leur parler en tant que père de famille.
a souligné Cyril Ekolo.
Pour le porte-parole du gouvernement provincial, Jule Magbai, le gouvernement doit exécuter son plan d’aménagement urbain.
Le gouvernement provincial est entrain d’exécuter son programme. Il est entrain de faire exécuter les travaux conformément aux textes légaux. Enquête sur ces gens là tu verras de quelle manière ils ont acquis les terres qui sont affectées à un usage ou à un service public.
Le porte-parole du gouvernement déclare que les travaux se poursuivront jusqu’à l’aboutissement de l’objectif assigné par l’exécutif provincial.
Signalons cependant que cet appel lancé a été précédé de deux journées ville morte à Isiro, initiées par la société civile forces vives d’Isiro, pour protester contre cette action du gouvernement provincial. La société civile promet de passer à la vitesse supérieure, si le gouvernement provincial n’arrête pas ces destructions qu’elle qualifie d’anarchiques.