Au moins 11 salles de classe qui encadraient 800 écoliers de l’école primaire Vingazi ont été détruites, il y a de la semaine, de suite des débordementS des eaux de la rivière Biautu, dans la ville de Beni en province du Nord-Kivu.
Cette situation catastrophique, selon monsieur Kakule Kalyatwa, Directeur des études adjoint de cette école, impacte négativement sur l’éducation des enfants. Pour lui, en cette période de l’enseignement gratuit, une aide particulière des autorités à tous les niveaux est vivement sollicitée pour la construction d’autres salles de classe.
Le nombre de classes victimes par les eaux de la rivière Biautu est à compter au moins 11, d’environ 800 enfants écoliers. Après l’arrivée de nos chefs hiérarchiques, nous avions décidé de déplacer quelques écoliers pour suivre les cours dans les après-midi à l’école primaire d’application de Beni (EPA Beni). Notre demande c’est de voir les autorités étatiques nous venir en aide, puisque cette souffrance a une tendance d’handicaper l’éducation des enfants.
a-t-il fait savoir
De leur part, les enseignants de cette institution éducative sont depuis cette catastrophe, dans un état de stress, car n’ayant pas été habitués aux deux vacations (enseignement dans l’avant et l’après-midi); alors que certains enfants ont déjà décidé d’abandonner les études, comme nous confirme Kambale Mwanaki, représentant des enseignants de l’école primaire Vingazi
En tous cas, notre avis comme enseignant, c’est que nous sommes dans le stress, vu que nous ne savons plus quoi faire après cet incident naturel. Neamoins, beaucoup d’enfants ont abandonné et d’autres sont découragés à venir à l’école, suite à ces deux lots (enseignement dans l’avant et l’après-midi) qui n’étaient pas habituels. Nous sollicitions de l’aide au gouvernement pour essayer de résoudre ce problème, le plutôt possible.
a-t-il dit
Contacté à ce sujet, le parlement des enfants appelle les autorités congolaises à la responsabilité, celle de construire d’autres salles de classe en faveur de cette école primaire en vocation évangélique.
Enock Syayikomya, porte-parole de cette structure infantile dans la Grand-Nord, plaide aussi pour que les partenaires de l’État congolais dans l’éducation saisissent cette problématique pour une assistance en faveur de l’encadrement des enfants.
Nous sommes en train de rappeler à l’État congolais son rôle dans la promotion de l’éducation de base, réputée gratuite. Il lui doit de construire ces salles qui ont cédé à la suite du débordement des eaux dans la mesure du possible, parce que plus de 500 enfants sont en risque d’abandon des études, comme il se constate des irrégularités. Aux partenaires de l’État, de mettre tous leurs efforts maintenant ou jamais pour parvenir à remédier à ce problème qui est et reste un problème clé à la menace de la protection de l’enfant.
a-t-il déclaré
Reste à savoir si ces doléances atteindront les les autorités compétentes pour d’éventuelles solutions, en faveur de cette école primaire située en province du Nord-Kivu, dans la ville de Beni, précisément commune de Beu, au quartier Biautu.
