Les femmes et représentants de différents partis politiques et les membres de la société civile ont pris par à une tribune d’expression populaire organisée par le mouvement Rien Sans les Femmes, ce samedi 17 décembre 2022, à l’espace Boyomais (ex Bolongue).
Il était question de mettre sur la place publique les différentes stratégies pour une forte représentativité significative des femmes aux échéances électorales en cours.
On a estimé qu’il fallait appeler quelques représentants des partis politiques toutes tendances confondues, notamment ceux de la majorité et ceux de l’opposition, afin que chaque regroupement puissent déballer des stratégies pour une élection responsable des femmes en 2022.
a indiqué Jean-Paul Nyingu, membre de RSLF, avant de signaler ce que ce mouvement attend des participants une matérialisation des recommandations reçues :
Que ces derniers puissent matérialiser toutes ces différentes recommandations pour qu’on puisse les traduire en actes, parce que l’expression est une chose mais la matérialisation en est une autre. Nous pensons qu’il s’agit d’une injustice sociale, les femmes sont majoritairement numériques, mais hélas, les partis politiques ont du mal à les aligner. Nous sommes à Kisangani dans la province de la Tshopo, où nous avons des femmes de toutes compétences. Qu’est-ce qui bloque? C’est pour cela que nous avons réfléchi et nous pensons que nous regardons dans la même direction.


Par ailleurs quelques participantes à cette tribune ont également livré leurs impressions. Pour certains, cette tribune a permis à leurs partis d’apprendre certaines stratégies, notamment comment demander aux militants d’aller s’enrôler massivement pour une bonne élection.
C’est fut vraiment une belle rencontre. J’aurais voulu que les responsables des partis politiques soient là, parce que ce sont eux qui décident sur qui aligner, malheureusement ils ne sont pas venus, ils ont mandaté les gens. Quel dommage.
a dit un des participants.
Notez que ce projet est financé par l’ambassade de Suède en République démocratique du Congo, via la Caritas britannique CAFOD et CEJIP.