2 octobre 2023
Ville de Kisangani, RD Congo
Economie

Tshopo : ce qu’il faut savoir sur la taxe conventionnelle des produits pétroliers perçue par la FEC

C’est au cours d’un point de presse tenu ce samedi 31 décembre 2022, que la Nouvelle Dynamique de la Société civile (NDSCI) a exigé avoir des renseignements nécessaires relatifs au montant réel et à la traçabilité de l’argent perçu par la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) sur les services pétroliers.

Devant les chevaliers de la plume de Kisangani, la NDSCI a tout d’abord tracé la genèse de la perception de cette taxe conventionnelle perçue par la FEC :

C’est depuis l’an 2018 qu’il a été institué grâce à l’initiative de l’ancien gouverneur Constant Lomata Kongoli, une “taxe conventionnelle sur les produits pétroliers entre la Fédération des Entreprises du Congo et le Gouvernement provincial”. Cette taxe consiste à majorer un tout petit peu le prix du carburant pour permettre à la province de trouver un fond pouvant l’aider à assurer la maintenance et l’entretien routier. Cette démarche vise la contrepartie de l’argent contribué par les usagés de la route, essentiellement constitués des conducteurs des engins roulants. Cette taxe est prélevée pratiquement et techniquement à chaque litre du carburant qui sort de la pompe, et cet argent est perçu par la FEC dirigée par l’opérateur économique Type Tambwe.

Selon ce groupe de travail de réflexion et d’actions, la population tahopolaise en général et boyomaise en particulier, ne voit aucune réalisation de cet argent, depuis un certain temps.

Nul n’est besoin de rappeler ici que, même la gestion de l’argent mobilisé par la Direction générale des Recettes de la Province de la Tshopo (DGRPT), ne fait aucun travail d’intérêt général depuis l’avènement de Madeleine Nikomba à la tête de la Province.

regrette la NDSCI.

Soucieux du décollage de la Tshopo, la Nouvelle Dynamique de la Société civile a adressée une lettre de demande d’audience en date du 26 Décembre 2022 au Président provincial de la FEC/Tshopo pour échanger autour de cette question épineuse de la province. Malheureusement, lettre demeure écho jusqu’à présent.

Face à cette situation, la Nouvelle Dynamique de la société civile confirme avoir cherché d’explications auprès de la FEC, malheureusement cette dernière les lui a rendues de manière la plus floue, tout en réitérant son refus catégorique de donner les informations quant à ce, sous prétexte qu’il n’est pas redevable à la NDSCI.

Cette réponse nous a permis de d’analyser, laquelle analyse nous a permis de conclure qu’il y’a une gestion opaque de cet argent qui serait estimé à cent milles dollars américains (100.000$) minimum par mois.

La NDSCI a pour sa part formulé des recommandations au regard de la situation de cette taxe dans la Tshopo :

A Madame la Gouverneure de Province, de rendre compte de la gestion de cet argent depuis son avènement. A la FEC, de communiquer le montant exact qu’elle perçoit pour le compte de cette taxe endéans sept jours, tout en avouant qu’elle verse régulièrement cet argent à l’exécutif provincial. Faute de quoi, la “NDSCI n’amenagera aucun effort pour saisir les instances qui s’occupent du contrôle, de la gestion des Finances publiques dans notre pays, pour venir faire l’audit de la gestion de l’argent de cette taxe depuis sa création.

a-t-elle conclu.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *