Après une prorogation du délai de dépôts des candidatures à la députation nationale pour 7 jours à dater du 16 Juillet 2023, jusqu’au 23 Juillet, alors que le délai initial prenait fin le 15 Juillet, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) invite les parties prenantes à prendre toutes les précautions nécessaires.
Après sa visite de deux Bureaux de Réception et Traitement des Candidatures (BRTC) situés dans les antennes de Ndjili et Kalamu où il a constaté un faible engouement de la part des candidats députés nationaux, ce mardi 18 Juillet 2023, à moins de 5 jours de clôture et la fin de la prolongation accordée aux intéressés, le numéro 1 de la CENI, Denis Kadima, a insisté sur le fait qu’il ne serait possible de dépasser la date prorogée et aucune autre voie ne serait possible pour le dépôt des candidatures législatives nationales.
Nous n’irons pas au-delà du 23 Juillet 2023 et il n’y aura pas de système de jetons.
a-t-il souligné
Alors que plusieurs partis politiques de l’opposition dont le PPRD de Joseph Kabila et l’ECIDé de Martin Fayulu semblent hésiter à hisser haut leurs porte-étendards aux législatives nationales, la présidence de la CENI continue à s’affirmer de la certitude et la sincérité du scrutin prévu en décembre 2023.
Le personnel de la CENI est en place et bien organisé et nous attendons que les candidats viennent présenter leurs dossiers. Je constate avec surprise que les candidats ne se présentent pas en masse alors que la date limite est déjà dépassée. Nous avons prolongé pour leur accorder du temps et il me semble qu’il y en a qui pensent qu’il y aura un système de jetons et qu’ils pourront passer plus tard
a clarifié Denis Kadima
D’après Nicolas Kazadi, Ministre des Finances, les 60% du budget affectés aux opérations liées aux élections avaient déjà été débloquées et que tout serait en bonne marche.
Notez que de nombreux acteurs politiques et de la société civile en République démocratique du Congo continuent à déplorer le suspense de la non tenue des élections dans certaines circonscriptions, notamment dans les territoires de Rutshuru et Masisi en province du Nord-Kivu et le territoire de Kwamouth au Mai-Ndombe qui, jusqu’à présent, n’ont jamais été enrôlés à cause de l’insécurité persistante.