Depuis plusieurs années, la République démocratique du Congo souffre d’absence de compagnies d’aviation. Encore plus, du manque d’avions pour les compagnies qui existent. Cette situation est aujourd’hui au cœur d’une panne de confiance de leur clientèle, suscitant au passage, beaucoup des tiraillements.
Avec l’une des plus grandes superficies du continent, une population estimée à plus de 70.000.000 d’habitants, 26 provinces et une dizaine de grandes villes, la République démocratique du Congo peine à s’en sortir dans le domaine de transport, pourtant.
L’aviation congolaise et ses ennuis
L’un des plus grands échecs plus que visible à ce jour est l’absence de compagnies aériennes : le pays n’en compte que deux. Les deux, avec chacune un programme de vol ponctué par beaucoup d’improbabilité, semblent bien loin de satisfaire leurs passagers.
Parmi les réclamations devenus courantes de la part de ces passagers, il y’a la fameuse situation d’annulation et/ou report de vols. Un passager de l’une de deux compagnies qui requiert l’anonymat a vécu une expérience révoltante, qu’il n’a pas hésité de confier à la rédaction de Kaba Lisolo :
J’ai épuisé mon séjour à Kisangani, je devrais retourner à Goma pour reprendre avec le boulot. La compagnie annule son vol pour des raisons d’ordre organisationnel, selon le message qu’ils m’ont envoyé. Cependant je n’ai plus un sou pour continuer à me payer l’hôtel, en attendant le jour de mon départ. Qui va payer ça ?
nous a-t-il confié, aux aires désespéré
Pour des changements inattendus de programmes de vols, les passagers paient le prix. Par contre à l’envers, les effets sont différents, mais les grands perdants sont encore et toujours les clients : en effet, quand il s’agit d’un client qui rate un vol par sa faute (un retard par exemple), ce dernier est sommé de payer une pénalité de 50 dollars américains afin d’être classé dans le vol suivant. Deux poids, deux mesures.
Au fil du temps, les plaintes continuent et se multiplient. Les relations entre les compagnies aériennes et leurs clients ne vont bon train qu’au moment d’un décollage ou d’un atterrissage. Au-delà de ça, des mêmes causent produisent des mêmes effets.