La Nouvelle dynamique de la société civile (NDSCI), coordination provinciale de la Tshopo, dans un communiqué de presse publié ce samedi 25 février 2023 portant la signature de son président provincial, Jordan Saidi Atibu, lance un cri d’alarme au regard de la situation sécuritaire malsain qui se vit actuellement dans la ville de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo.
Elle, la société civile, estime que la Ville de Kisangani, a perdu sa réputation de la ville tranquille, sereine et stable, le regain d’insécurité refait surface, et dit rester très préocupée par le climat malsain d’insécurité dans lequel la ville de Lumumba est plongée. Depuis le début de ce mois, la population boyomaise est victime du banditisme urbain, des cas de cambriolage et vols à mains armées sont enregistrés du jour au lendemain.
Selon ce communiqué, cette situation funeste tend à devenir incontrollable dont la population ne sait plus à quel saint se vouer, démontre combien les autorités politico-administratives et les services sécuritaires ont vachement failli à leurs missions régaliennes, leur inaction et silence, qui certifient selon ces acteurs politiques, « l’insouciance » pour la restauration de l’autorité de l’Etat dans la ville de Kisangani qui, estiment-il, se pervertit à une terre fertile de la délinquance juvénile et du banditisme, tant bien même que le tout premier axe prioritaire du programme d’action du gouvernement provincial de la Tshopo est la restauration de l’autorité de l’Etat. Par conséquent, cela semble pour eux être jeté dans les archives les moins utiles du gouvernement provincial investi depuis plus de 100 jours.
Au vu de cette cette situation sécuritaire qu’ils estiment « très alarmante », les acteurs de la Nouvelle dynamique de la société civile disent ne pas rester silencieux. La NDSCI exige du gouvernement provincial, notamment la reprise de patrouilles mixtes (policiers et militaires) le plus tôt possible, surtout dans des zones considérées comme bastion des hors-lois.
Elle exige aussi la dotation par le gouvernement provincial à la police nationale congolaise des équipements (4 JEEP pour la ville de Kisangani et 15 motos pour les communes et territoires) tel que prévu dans l’annexe du programme d’actions du gouvernement provincial de la Tshopo et lui demande ensuite de s’impliquer pour le renforcement de l’effectif des éléments au commissariat de la police nationale congolaise et enfin d’installer les commissariats de la police nationale congolaise dans les cites où ils n’existent pas.
Au maire de la ville :
- De se réveiller de sa torpeur face à cette inquietude.
- Mettre à la disposition du commandement ville les moyens pour la mobilité des agents de l’ordre affectés.
- D’informer graduellement la population sur l’évolution de la situation sécuritaire à Kisangani.
A la population :
- De faire preuve de patriotisme en dennocant toute personne ou groupe des personnes vivant dans nos milieux dont le doute plane sur leurs identités et leurs professions.
- De collaborer avec le service de sécurité, la société civile, le movement citoyen pour toute sorte de dénonciation.
La nouvelle dynamique de la société civile Tshopo promet qu’au cas où ses récommandations ne sont pas prises en compte et que ce fléau persiste, d’amorcer les actions non-violentes de grandes envergures pour exiger cette fois-là, la demission des autorités censées protéger la population, ayant fait preuve d’incompetence gravissime.
La sécurité des personnes et de leurs biens et la clé de voûte du développement d’une entité, ajoute la NDSCI.
Pour rappel, le dernier cas du cambriolage a été enregistré ce vendredi 24 février dans la commune Kabondo, où les jeunes non autrement identifiés ont ravi des biens de valeur et une somme importante d’argent à une cabine du mobil money. Un autre similaire cas a été signalé la même semaine dans la commune Makiso, vers le petit marché du bloc appelé communément Cabine.
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