Le bourgmestre de la commune de la Tshopo, madame Marianne Batamane, a échangé avec les courtiers de son entité, ce mercredi 14 Juin 2023 dans son office de travail. Un entretien qui fait suite à de nombreuses plaintes de la population de sa municipalité par rapport à la vente et à l’enregistrement des parcelles auprès du bureau communal.
Les arrangements officieux entre les propriétaires de terres et de parcelles avec les potentiels acheteurs deviennent monnaie courante dans la ville de Kisangani. La commune de la Tshopo n’est pas du reste. Cette pratique est souvent à la base des conflits parcellaires au sein de la population.
Dans cet entretien, Marianne Batamane a montré aux 25 courtiers présents dans la salle, l’importance de l’enregistrement parcellaire au niveau de la commune. Ceci permet à la commune de sécuriser les deux parties qui concluent l’acte de vente.
Dans son message, madame le bourgmestre a insisté sur l’enregistrement parcellaire, demandant aux courtiers de travailler en synergie avec les autorités municipales, parce que, déclare-t-elle, « si quelqu’un achète une maison, il a normalement l’obligation de passer à la commune pour l’enregistrement de cette parcelle, ce qu’on appelle changement d’adresse. »

J’avais jugé bon d’appeler les courtiers, connus communément sous le nom de commissionnaires, pour échanger avec eux, et eux à leur tour, puissent sensibiliser les acheteurs, leur montrer l’importance de venir enregistrer leurs parcelles au bureau communale.
a-t-elle indiqué
Signalons par ailleurs que le bourgmestre de la commune Tshopo projette dans la même démarche, une autre rencontre avec les commissionnaires et chefs des quartiers le début du mois de Juillet prochain, pour un accord commun avec ces derniers dans le processus d’enregistrement parcellaire.