26 septembre 2023
Ville de Kisangani, RD Congo
Société

Kisangani, conflit Mbole-Lengola : Yoyo Kabasele sollicite une enquête approfondie sur les présumés auteurs et évoque les accusations contre Nikomba

Candidate malheureuse aux législatives de 2018 et coordonnatrice de l’association Maman Bolingo, madame Yoyo Kabasele a, au cours d’un entretien avec la presse ce vendredi 12 mai 2023, placé un mot sur la situation sécuritaire et humanitaire de la commune Lubunga à Kisangani, notamment les récentes atrocités issues du conflit entre les communautés Mbole et Lengola.

Des inondations par ici et des conflits communautaires par là, Yoyo Kabasele a commencé par présenter ses sincères condoléances à toutes les familles éprouvées et a manifesté un soutien moral indéfectible aux réfugiés qui sont actuellement dans la cours de la maison communale de la commune Kisangani et partout ailleurs.

D’abord je compatis avec la population de Lubunga, ma circonscription électorale, qui était victime de cette inondation surtout les femmes qui étaient à la recherche de survie et ensuite nous gardons une pensée pieuse à tous nos frères et sœurs et enfants qui ont perdu leurs vies suite au massacre qui a lieu dans ce même coin de la ville.

a dit madame Yoyo Kabasele

La signature d’un certain document de concession serait à la base de ce conflit ?

A cette question, madame Yoyo ne s’est pas montrée d’avis avec les récentes accusations portées contre la Gouverneure de province, qui aurait signé un document de vente de terre ayant occasionné ce conflit communautaire. Pour elle, accuser l’autorité provinciale de cette manière n’est pas très réfléchi.

Je vais réfléchir d’une manière objective : la ville de Kisangani est une ville universitaire, une ville entourée d’intellectuels femmes et hommes et possède une institution supérieure chargée des cadastres qui produit des experts de ce secteur là, moi je pense que aller directement condamner l’autorité provinciale qui a signé ce document en qualité du représentant du chef de l’état… Je dirais que ces gens sont aller loin.

a-t-elle déclarée

Car pour avoir le contrat d’occupation provisoire, poursuit la coordonatrice de Maman Bolingo, il y a une procédure où on trouve le vendeur et l’acheteur. Est-ce que ces personnes précitées peuvent nous dire que c’est l’autorité qui a vendu, acheté ou a été témoin de cette vente ? je ne crois pas, parce que c’est les peuples autochtones qui vendent les terres rurales moyennant un cahier de charges signé par la personne qui demande la terre pour occupation provisoire et c’est cette demande là qui va être envoyée auprès des titres immobiliers, où il y a un service technique. Là, le conservateur va entamer la procédure administrative par rapport à ce qui est prévu dans la loi, avant d’envoyer les géomètres sur terrain et ces derniers vont faire le rapport au conservateur.

Un message à la population de Lubunga

Au-delà de tout, nous sommes des chrétiens. Je leur recommande de se pardonner mutuellement. Je sais que c’est dur pour eux, mais comme des bons chrétiens, il est important de pardonner et d’oublier. Entant que coordonnatrice de Maman Bolingo, j’exhorte toutes ces femmes à ne pas baisser les bras et à prendre courage, car la vie ne s’arrête pas là, qu’elles restent fortes comme elles l’ont toujours été et Dieu leur viendra en aide.

a dit Yoyo Kabasele

En conclusion, madame Yoyo a appelé la population tshopolaise à faire confiance au service technique du commuté provincial de sécurité, car, dit-elle, il est en train de faire son travail, avant de souhaiter une audience publique comme l’a demandé l’autorité provinciale, Me. Madeleine Nikomba, pour que l’affaire soit titrée au claire.

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