Le 30 juin 1960, le Congo arrachait son indépendance à la Belgique. Cette date reste désormais inscrite dans les annales de la République démocratique du Congo.
Pour marquer ces 62 ans de l’indépendance de la RDC, l’Association des Jeunes Accompagnateurs du Développement (AJAD) a organisé, ce mercredi 29 juin 2022, une conférence et débat dans l’amphithéâtre de l’Université de Kisangani (UNIKIS), qui avait pour thème « 62 ans d’indépendance, impact et perspectives de la jeunesse dans le développement ».
Au cours de ces échanges, la communication du Maître Jean-François Alaua a porté sur les perspectives de la Jeunesse par rapport au développement. Cet orateur a fait montré aux jeunes étudiants la place qu’ils occupent pour le développement de ce pays et les a appelé à un travail consciencieux pour l’essor de la RDC.

J’ai voulu par mon message, rappeler à la jeunesse qu’elle devrait dès à présent savoir que le développement est un processus où chacun doit jouer un rôle. Il est important que chacun au regard de sa formation, puisse déjà avoir une projection de l’avenir et y travailler d’ores et déjà. C’est un éveil de conscience que je lance à toute la jeunesse.
s’est exprimé Jean-François Alaua, et de préciser :
J’attends à ce qu’il y’ait un déclic dans le chef de ces jeunes. Il est important que chacun joue un rôle très capitale et chaque jeune doit s’en rendre compte.
62 ans d’indépendance, quel bilan faire?
Au regard de la situation qui se vit dans notre pays, les défis à relever sont encore en qualité énorme pour parler d’un bilan positif. La sécurité dans l’Est du pays perdure. Le problème est plus complexe. Il y a les enjeux de la précarité de la vie sociale de congolais, pour ne citer que cela. C’est pourquoi Gautier Lemba, deuxième intervenant, a noir sur blanc abordé les enjeux de l’heure que traverse le Congo, afin que les jeunes se mettent à y réfléchir et y trouvent solution.

J’invite tous les jeunes à l’engagement citoyen. Chaque jeune doit se lever et s’engager pour le développement de son pays, chacun doit s’outiller pour réaliser ses voeux pour le Congo dans un futur plus proche. L’étudiant ne doit pas passer son temps à l’université sans savoir pourquoi il est là.
a-t-il déclaré.
Ni bienfaits, ni prémisses d’amélioration, ne sont perceptibles dans le vécu des Congolais. Les jeunes sont donc appelés à travailler sans relâche, pour bâtir un Congo plus beau qu’avant.