Au fil des affrontements entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda, des réactions se multiplient au sein de la classe politique congolaise.
L’épisode Bunagana est l’une des preuves que la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo est loin d’être stable. Alors que les ennemis de la paix ont occupé la cette cité très récemment, les FARDC ont procédé à une contre-attaque qui leur aura permis de reprendre cette partie de Rutshuru, ce jeudi 16 juin 2022.
Entre temps, la tension ne cesse de monter dans le chef de la population congolaise sur toute l’étendue du territoire national, encore plus dans la ville de Goma, où des manifestations se poursuivent près de la frontière.
Abordant la situation dans un point de presse ce jeudi 16 juin à Kinshasa, Martin Fayulu a laissé entendre qu’il ne s’agit pas d’une crise entre les deux peuples :
Cette crise n’est pas une crise entre les peuples Congolais et Rwandais, qui n’ont aucun problème entre eux et qui méritent mieux. Ne tombons donc pas dans ce piège qui consiste à laisser penser au monde entier que c’est un conflit entre peuple.
a déclaré le président du parti politique Engagement citoyen pour le développement (ECIDé). Ce dernier a également exigé la rupture des relations diplomatiques avec le Rwanda.
Nous demandons la rupture immédiate des relations diplomatiques entre la RDC et le Rwanda, le départ sans délai de l’ambassadeur du Rwanda en RDC, le rappel de notre ambassadeur à Kigali.
Martin Fayulu a poursuivi en dénonçant l’agression rwandaise à travers la rébellion du M23. Il a ainsi appelé les congolais à rester mobilisés et unis derrière les Forces armées de la République démocratique du Congo, pour défendre la patrie en danger, conformément à l’article 63 de la constitution.