Aucun candidat à la députation nationale n’a encore pu déposer son dossier aux bureaux de réception et de traitement des candidatures (BRTC) pour les élections législatives nationales dans la ville touristique de Goma et dans la circonscription voisine du territoire de Nyiragongo en province du Nord-Kivu, à deux jours de la fin de cette opération.
Ce mardi 11 Juillet 2023, les présidents de ces deux bureaux de réception et de traitement des candidatures l’ont fait savoir à la presse en soulignant une absence de mobilisation des responsables de partis politiques et ceux de l’Union sacrée, voire même ceux de l’opposition.
D’après les informations fournies par les présidents de bureaux de réception et de traitement de candidatures dans les deux circonscriptions, seulement 49 partis et regroupements politiques ainsi que des candidats indépendants avaient pu demander les formulaires, sans faire le dépôt des listes de leurs candidats jusqu’à ce jour.
Pour Matthieu Rutshogoza, président du BRTC de la circonscription de Goma, l’équipe de son bureau avait reçu, il y a quelques jours, 10 partis politiques, 13 regroupements politiques et 6 indépendants, venus retirer les formulaires de candidature.
Selon lui, ce retard serait dû aux différentes questions majeures de sécurité et de sabotage du processus électoral lancé par l’opposition qui mettent en perplexe les acteurs concernés par le scrutin législatif national.
Ce dernier invite les candidats à respecter le délai donné par la CENI pour éviter toute surprise de dernières minutes sur la réception des candidatures pour les législatives nationales.
De son côté, le bureau de la circonscription du territoire de Nyiragongo avait déjà livré près de 14 formulaires aux partis et regroupements politiques.
Rappelons que l’opération de dépôt et traitement des candidatures a été lancée depuis le 26 Juin dernier et se clôture ce 15 Juillet, soit dans 2 jours exactement.
Un manque d’engouement dans les bureaux de réception et de traitement des candidatures se fait observer dans tous les bureaux de la province du Nord-Kivu et des cas similaires se sont faits remarquer dans plusieurs provinces, malgré l’appel à la mobilisation par les équipes de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).