Le 19 Août de chaque année, le monde entier célèbre la journée internationale de la photographie. Pour cette année, le thème choisi était « L’unité dans la même vision pour le progrès ».
C’est dans cette accoutumance que tous les photographes de la ville de Kisangani se sont réunis pour immortaliser et rendre vive leur journée. Au finish, leur président, Hemedi Mutalimbo, s’est confié à notre rédaction, pour non seulement adresser un mot au public boyamais, mais aussi et surtout, pour conscienter ses coéquipiers quand à leur travail.

Quelle analyse faites-vous de la photographie à Kisangani ?
Nous pouvons dire que la photographie est menacée dans notre ville depuis l’avènement des photos numériques ou photos shooting, cela nous casse la tête et nous ne savons où nous situer. Certains sont dans les photos en cartes et d’autres, la plupart d’ailleurs, dans les photos numériques ou électroniques, ce qui sème une confusion dans la corporation et je dirais même une certaine différence. Autre facteur très capital c’est l’avènement des téléphones Android (les smartphone). Aujourd’hui des gens et surtout les filles se servent de leurs smartphones lors des soirées d’anniversaire, de mariage et autres. Cela nous bouscule un peu. Mais les gens oublient que le téléphone ne peut pas remplacer la caméra. Nous demandons une régularisation à cet aspect.
a-t-il déclaré.
Quels sont vos défis dans ce métier ?
Je dirais avant tout que la photographie est une vie, une richesse ; ce travail fait vivre de nombreuses personnes et même plusieurs familles en dépendent. Le premier défi est que chaque photographe de Kisangani a son prix, ça dépend de la convention avec ses clients. Alors il faut que les photographes soient unis et que tout soit bien établi. Je nous invite à l’unité et l’amour de notre métier.
a-t-il poursuivi, avant d’ajouter que les aspects rigueur et discipline qui doivent être de stricte observance.
Comment votre association fonctionne-t-elle ?
On ne peut pas dormir et se réveiller pour dire qu’on est devenu photographe. La photographie est toute une science et toute une technologie à apprendre. À Kisangani nous délivrons des cartes de photographes et c’est à respecter. Quand à ce, nous demandons à l’EPST notre partenaire, de nous accompagner et nous appuyer.

Hemedi Mutalimbo a conclu en demandant au public d’accorder un minimum de respect aux photographes, surtout dans les cérémonies.
Signalons que cette journée a été marquée par une sceance de marche de santé et le mercredi 24 Août, ils seront en festivité à l’esplanade de la mairie de Kisangani.