Comme il y’a 3 mois, soit le 7 janvier dernier, les étudiants de l’Institut de Bâtiment et Travaux publics (IBTP) étaient très remontés, ce lundi 4 avril 2022.
Comme souvent, pour exprimer leur mécontentement face au déroulement des activités académiques dans leur alma mater, ces étudiants ont commencé par barricader la route, précisément, le boulevard du 30 juin, devant l’entrée principale de leur institution.
Circulation perturbée, des pneus brûlés, puis, comme on pouvait bien s’y attendre, accrochages avec des motards qui stationnent dans les environs. Une matinée du lundi très mouvementée sur cette route, ainsi que sur celles d’à côté.
Si les tensions de janvier étaient consécutives à suspension des activités académiques par le personnel scientifique de cette institution, celles de ce lundi n’ont encore révélé aucune cause, bien que nombreuses sources fassent état d’une hausse des frais académiques, comme il en est le cas du côté de l’Institut supérieur de Commerce (ISC), où des troubles similaires ont vécu le jeudi 31 mars dernier.
Cependant, il n’y a pas de mort ni de blessé grave à signaler dans le bilan de ces échauffourées, ce, en dépit des gaz lacrymogènes et des coups de feu (balles réelles) tirés par les éléments de la Police nationale congolaise (PNC), qui ont tenté, tant bien que mal, de calmer la situation.