La zone de santé du territoire de Banalia dans la province de la Tshopo, avec l’appui de l’ONG internationale Médecins Sans Frontières (MSF)/Suisse, se lance dans l’investigation des cas suspects de la méningite.
Selon le médecin chef de cette zone de santé, les équipes de santé sont mobilisées pour prélever les échantillons, sensibiliser et faire la surveillance épidémiologique. Cependant, le docteur Patrick Mbenga redoute l’inefficacité de cette investigation suite aux moyens réduits mis à la disposition de ces équipes. Il l’a dit au cours d’un entretien avec la radio Flambeau de l’orient, ce mercredi 28 septembre 2022.
La zone de santé a 236 cellules d’animation communautaires, qui évoluent de manière bénévole. Il y a le MSF qui a aussi dépêché une équipe pour les explorations. A ce stade, c’est un accompagnement en minimal sur pied. Les équipes de la zone sont vraiment actives pour procéder au prélèvement et pour être auprès des malades, sensibiliser et faire la surveillance.
a-t-il expliqué.
A lui d’ajouter :
Les dispositions sont prises en amont. Si cette activité de communication qui se veut en continue n’est pas motivée, ils finiront par se fatiguer. Ce sont des très longues distances, ils laissent leurs travaux de champs, de l’or, pour sensibiliser.
Pour rappel, cette épidémie de méningite a été déclarée à Banalia depuis le mois de juin dernier. Tenez, en septembre 2021 déjà, lors de la précédente épidémie qui touchait les 20 aires de santé de ce coin de la Tshopo, le MSF apportait son soutien au ministère de la Santé dans la prise en charge médicale des patients à l’hôpital général de référence.