Les travaux de réhabilitation de la route Kisangani–Banalia, longue de 128 kilomètres, sont à l’arrêt depuis le mois de décembre dernier, et cette dernière est dans un état de dégradation très avancée.
Selon la société civile forces vives de la Tshopo, qui revient d’une itinérance sur cette route, les travaux de traitement des bourbiers et des nids de poule se sont arrêtés au point kilométrique 36. Aucun travailleur sur terrain ni un engin opérationnel. Seul un véhicule en panne signale la présence de l’office des routes inactif, affirme la même source, avant d’ajouter que des bourbiers, des nids des poules et des érosions commencent à reprendre droit de cité dans cette partie de la RN4. Certains usagers expriment leur mécontentement.
Nous voyons que c’est des aventures, si ce n’était pas les aventures, la route devait être déjà arrangé jusque Banalia. L’Office des routes n’a rien fait, il a tout juste détourné de l’argent alloué à ces travaux, il y a trop des barrières le long de la route, rien n’a été fait.
s’exclament quelques usagers de cette route.
La société civile appelle le gouvernement provincial à prendre ses responsabilités. Franck Linaito, rapporteur provincial, était porteur de cet appel :
Nous appelons l’autorité provinciale à pouvoir vraiment jeter un coup d’œil sur la route Kisangani-Banalia, qui jusque là, se trouve dans cet état. C’est vraiment déplorable puisque c’est elle qui gère, quand bien même qu’elle soit intérimaire, mais, elle est entrain de donner des décisions par rapport aux avancées, au développement de la province, dont elle est actuellement gestionnaire. Nous l’appelons à s’imprégner de la situation pour savoir ce qui est à la base de l’arrêt de ces travaux.
a-t-il déclaré ce mardi 14 juin 2022.
Après ce cri d’alarme, la société civile s’attend à une réaction de la part du gouvernement provincial de la Tshopo, pour sauver cette route qui visiblement déjà dans les oubliettes.