30 septembre 2023
Ville de Kisangani, RD Congo
Médias

Tshopo : à Kisangani, l’UNPC dresse un tableau sombre de la situation socioprofessionnelle des journalistes

Le monde a célébré ce 03 mai 2023, de la journée mondiale de la liberté de la presse. A Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, l’Union Nationale de Presse du Congo (UNPC) section de la Tshopo a, à l’occasion de cette journée, dressé un tableau sombre de la situation socioprofessionnelle des chevaliers de la plume dans la province.

C’était au cours d’une matinée d’échanges et réflexion organisée par cette organisation dans la salle de réunion de l’université Malikiah, à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse célébrée le 03 mai de chaque année. Cette année, elle a été placée sous le thème « La liberté d’expression à l’épreuve de la situation sécuritaire en RDC, nouvelle loi sur la presse pour une nouvelle dynamique ».

Dans son mot, Ernest Mukili, secrétaire de l’UNPC/Tshopo, représentant son président, a abordé la question sur la situation que traversent les journalistes de la province. La plupart des journalistes, dit-il, travaille sans un contrat qui les lient avec les organes qui les emploient. Le manque d’un bon salaire, l’imposition des patrons des maisons de presses, ect. sont les maux qui caractérisent les conditions inhumaines dans lesquelles travaillent ces derniers dans la Tshopo.

En cette journée qui coïncide avec la promulgation de deux lois importantes pour la viabilité de notre beau métier, celui du journalisme, permettez-nous de soulever la question de l’éthique individuelle du journaliste de la province de la Tshopo. Il est à reconnaître les difficultés auxquelles sont quotidiennement confrontés les journalistes professionnels et les professionnels des medias de notre contrée. Avec, ou malgré, ces règles, le journaliste se trouve seul avec ses forces et ses faiblesses intimes, avec ses convictions, face à des situations où il doit parfois décider rapidement.

a indiqué le secrétaire de l’UNPC/Tshopo
Rencontre entre l’UNPC et les journalistes de la Tshopo

L’UNPC reconnaît, poursuit Ernest Mukuli, que dans la relation avec ses « sources », le journaliste travaille dans l’humain, dans un environnement de règles implicites que nul ne fixe et qu’il faut pourtant respecter.

Signalons que cette matinée d’échanges et réflexion a connu la participation de plus de 80 journalistes des différents organes de presse de la ville de Kisangani. Cette activité s’est clôturée par le jeu de questions et réponses entre les intervenants et les chevaliers de la plume, avant un cocktail.


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