24 heures après la clôture des 9e Jeux de la Francophonie en République démocratique du Congo, l’homme politique congolais Seth Kikuni n’a pas montré un regard admiratif à l’égard de ces Jeux qu’il a négativement critiqués, les qualifiant d’un « culte des personnalités » en faveur du pouvoir actuel dont il se présente comme opposant.
Sur son compte twitter, ce candidat malheureux et le plus jeune de la présidentielle de 2018, s’est référé à la clôture de ces Jeux pour émettre son avis, notamment avec la présence de la photo du Président de la République, Félix Tshisekedi, en arrière plan du podium pendant la prestation des artistes lors des nuits de la Francophonie… des manifestations pourtant appréciées par nombreux spectateurs. Cependant pour lui, la Francophonie a vécu, mais elle n’aurait pas été prise comme une grande réalisation en faveur de la jeunesse congolaise.
La francophonie a vécu. Elle a aussi le mérite de révéler au grand jour la qualité de notre médiocrité. Le show digne de 1974 avec son lot de culte de personnalité a été présenté comme un grand accomplissement aux jeunes congolais de 2023.
a-t-il posté
En parallèle, les évènements vécus ces derniers jours au pays, la mort de Chérubin Okende, la guerre dans l’Est, la dépréciation de la monnaie congolaise dans le pouvoir d’achat, et les préparatifs de l’organisation des prochaines élections par la CENI n’ont pas échappé aux critiques de Kikuni, qu’il qualifie dans son tweet comme « des choses sérieuses ».
La famille de Chérubin Okende attend toujours justice, une partie du territoire est toujours occupée, la perte du pouvoir d’achat de la population est un problème non résolu et la CENI de Kadima insiste encore sur la fraude continuant de fabriquer les chiffres qui n’existent que dans sa tête.
a poursuivi Seth Kikuni
En rappel, l’homme politique de 41 ans, président national du parti Piste pour l’Emergence, avait, à la veille du démarrage des Jeux de la Francophonie, signifié que ces Jeux seront une opportunité d’unir les congolais en montrant à la face du monde que « ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise ».
