27 septembre 2023
Ville de Kisangani, RD Congo
Justice Politique

RDC : que reproche-t-on à Salomon Kalonda, conseiller de Moïse Katumbi ? La réponse

Les motifs de l’arrestation inattendue de Salomon Kalonda, conseiller spécial de Moïse Katumbi, ont été dévoilés ce lundi 5 Juin 2023 par l’état-major de renseignements militaires.

C’est le colonel Kangoli Ngoli, conseiller juridique à l’état-major de renseignements militaires, qui a dévoilé tous les griefs retenus contre Salomon Kalonda, synonymes de son arrestation le 30 Mai dernier à l’aéroport international de N’Djili, alors que ce denier s’apprêtait à prendre un vol pour Lubumbashi avec le reste de la délégation du leader d’Ensemble pour la République.

Elles sont au total au nombre de 3, ces accusations portées contre le bras droit de l’ex Gouverneur du Katanga. Il s’agit entre autres de la « détention illégale d’arme à feu et de munitions de guerre, l’atteinte à la sûreté de l’État et l’incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline ».

Devant les magistrats, la personne suspecte est présumée innocente. Donc, jusqu’à la preuve du contraire, il est présumé innocent. Mais, nous avons des faits pour lesquels il est poursuivi. Nous le poursuivons pour incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline, nous le poursuivons également pour détention illégale d’arme et des munitions de guerre et nous le poursuivons pour atteinte à la sûreté intérieure de l’État. Voilà les trois chefs d’accusation que nous avons mis à la charge de monsieur Salomon.

a précisé le colonel Kangoli Ngoli

En outre, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) révèlent que Salomon Kalonda était « en contact permanent et surtout avec les officiels du mouvement M23 mais également avec les officiels rwandais avec objectif de renverser le pouvoir et y installer un ressortissant katangais ».

Ce dossier, déjà l’un des plus sensibles du moment, semble de plus en plus loin de son dénouement, avec ces révélations des FARDC d’un côté, et la pression de l’opposition notamment de Moïse Katumbi, de l’autre, exigeant la libération de l’accusé. Affaire à suivre…

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