Le vendredi 10 juin dernier aux éditions Mikanda, une nouvelle œuvre littéraire a paru. Il s’agit d’un essaie intitulé « Guide du bon amour », œuvre de Richard Aukumwana Wa Aukumwana, étudiant à la faculté de Lettres et Sciences humaines de l’université de Kisangani (UNIKIS).
Dans une interview accordée à notre rédaction ce vendredi 27 juin, l’auteur Richard Aukumwana nous a parlé de la conception de cette œuvre jusqu’à sa publication. Il nous a fait part de ses motivations pour arriver à élaborer une œuvre littéraire de ce genre.
Qu’est-ce qui t’a motivé à écrire cet ouvrage ?
La banalisation des relations amoureuses dans le chef des jeunes a retenu mon attention et l’envie de marcher l’amour dans une main, la raison dans une autre, a poussé mes sens à rechercher le « comment vivre une relation amoureuse sans être absorbé ni égaré par elle ». Alors, j’ai écrit en voulant savoir ce que l’on recherche en l’autre en lui disant « je t’aime ». L’idée est de permettre aux jeunes de palper certaines réalités de l’amour, car me disais-je : je peux tomber amoureux plus d’une fois sans ma volonté ni ma décision, mais je dois demeurer fidèle par ma volonté et ma décision. Il s’agit, en effet, d’une discipline affective retranscrite sur une suite de cinquantaine des pensées argumentées sous le titre du Guide du Bon Amour.
Qu’es-ce qui t’as de plus inspiré ?
Je me suis inspiré de tout : mon entourage, mes amis, mes parents,… Il s’en est fallu trois ans pour constater certaines réalités pouvant me servir des principes de la vie amoureuse. C’est une série des pensées subjectives partagées avec les autres sous forme d’un essai.
Publié aux éditions Mikanda, l’essai de Richard a été sélectionné par le Poète et Éditeur Youssef Branh pour concourir aux prix des Révoltés de la Plume, à Kinshasa. Il s’agissait de décerner des œuvres parues aux différentes maisons d’éditions, parmi lesquelles, Mikanda. À la fin du vote et de l’évaluation du jury, cet essai a remporté le prix dans la catégorie des essais, car, il y avait aussi des prix en catégories romanesque, poétique, etc.
La publication de cet ouvrage constitue pour ce jeune écrivain un motif d’encouragement d’écrire encore et encore des œuvres littéraires.
Cette œuvre n’est que la marque du début de ma modeste plume. Dans mon escarcelle, je détiens encore un recueil de poèmes intitulé « Les roses et les épines » dont la publication sera faite ultérieurement. Par ailleurs, d’autres projets littéraires demeurent envisageables.
a déclaré Richard Aukumwana.
Toutefois, ça vaut la peine de préciser que les difficultés sont encore perceptibles dans la littérature congolaise en général, et boyomaise, en particulier.
J’ai eu de la peine à trouver une maison d’éditions et l’impression des livres coûte encore trop cher dans notre pays. Pour l’instant, nous n’avons qu’une vingtaine d’exemplaires que nous souhaitons vendre au prix de soutien, c’est-à-dire, à un prix légèrement élevé. Ceux qui l’acceptent sont ceux qui veulent soutenir la littérature congolaise.
Richard Aukumwana Wa Aukumwana est un jeune étudiant qui a décroché son diplôme d’État en Latin-Philo, au Collège Maele. Il a embrassé la littérature et la linguistique françaises dans la faculté de Lettres et Sciences Humaines de l’Université de Kisangani.
Aujourd’hui en terminal, Richard n’a pas manqué de conclure par un message d’espoir :
Je crois à un avenir meilleur de notre Province. Aux jeunes, comme moi, je puis dire que courage. Gardons l’optimisme en travaillant et nous atteindrons nos objectifs,a conclu Richard Aukumwana.
