Progressivement, le Stade de Kisangani, appelé terrain de l’Athénée change de parure d’un jour à l’autre. Dans une interview exclusive accordée à Kaba Lisolo, le Président de l’Entente urbaine de Football de Kisangani (EUFKIS), a informé du lancement ce jeudi 2 février, des travaux de sécurisation de ce terrain, l’unique opérationnel jusque là dans la ville, depuis l’arrêt des travaux du stade Lumumba.
Ces travaux financés par le Vice-premier en charge de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, consistent principalement à l’érection des treillis tout au tour de l’air de jeu, pour empêcher l’envahissement des supporters pendant les rencontres.
Seuls les joueurs de deux équipes bien identifiés, les coachs et les officiels, seront à l’intérieur. Vous avez vu, le match entre Nika et Malekesa s’est arrêté 5 minutes après le début de la rencontre, tout simplement parce qu’un intrus était entré dans l’air de jeu et a mis la main sur l’arbitre. Cette forme de sécurité permettra de mettre fin à ce genre de pratique.
explique Toto Mulowe Rubi, Président de l’EUFKIS.
Ce fond élevé à 10.000 USD, don du VPM Jean-Pierre Lihau, sera destiné dans un premier temps aux travaux de sécurisation et d’entretien, de fond propre l’EUFKIS et après l’intervention du gouvernement provincial à la première phase de rehabilitation de ce stade.
Au moins 7000 USD seront destinés à la sécurisation, précise-t-il, et le reste servira à la continuité de travaux d’entretien de ce terrain en attendant que le stade Lumumba soit disponible.


Il a par ailleurs appelé tous les sportifs de la Province à accompagner l’EUFKIS, étant donné qu’elle reste le seul organe dans le secteur du football qui fonctionne localement dans la Tshopo.
Vous n’avez pas un autre organe à part EUFKIS, et si l’EUFKIS n’organise plus une compétition on va mettre une croix à la Province de la Tshopo. Il n’y a pas de recette lors des rencontres, tout simplement parce que les installations ne sont pas sécurisées, pas de terrain approprié. Nous, EUFKIS, étions autrefois obligés d’aller payer les frais au scolasticat pour que nous puissions jouer quelques rencontres là-bas. Cet argent, où est ce que nous le trouvons ? si ce n’est que des petites contributions de membres, les frais d’affiliation et de fois le président de la ligue qui intervient. Ça sera toujours ainsi à tout moment ?
a-t-il regretté, en même temps qu’il faisait appel aux nouveaux bourgmestres des communes pour leur accompagnement.
J’appelle aussi les nouveaux bourgmestres à essayer un peu de voir le sport dans leurs entités respectives. Qu’ils puissent voir comment on peut organiser le foot chez eux. Dans chaque commune il y au moins terrain. Alors, que chaque bourgmestre essaie d’en aménager au moins, cela nous permettra d’aller y mettre des cercles, comme ça nous aurons beaucoup d’entités, pour qu’à l’avenir nous puissions aussi devenir une ligue. Parce qu’aujourd’hui, si on disait qu’on éclate la grande orientale, la Tshopo ne sera pas une ligue, nous sommes loin de remplir les conditions imposées par la fédération.
a-t-il dit.
Ces travaux seront exécutés par l’entreprise YUKIL, une entreprise locale de construction, et dureront deux semaines, sauf les imprévus, liés aux arrêts lors des rencontres.