Après les événements de ce lundi 25 juillet 2022, la tension reste vive dans la ville de Goma. Dans la matinée de ce mardi, les manifestants se sont de nouveau activés pour récidiver.
Des grosses pierres aperçues sur les routes de la ville montagnarde, les avenues sont barricadées. Pas de reprise d’activités, les pillages commencés lundi se poursuivent. Décidément, les manifestants ne jurent que par le départ de la MONUSCO, et ce, en dépit d’un bilan de 5 morts enregistrés lundi, à en croire des sources locales.
Ce mardi 26 juillet, tout semble loin de se terminer. En effet, des détonations sont de plus en plus fortes, la population (du moins désintéressée par les manifestations) veut se mettre à l’abri des balles.
Une explication aux coups de balles de ce mardi ?
A en croire le Ministre national de la communication et des médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, le Gouvernement a instruit les FARDC et la PNC à prendre toutes les dispositions pour assurer un retour et la reprise normale des activités. D’où, des tirs de sommation sont exécutés pour disperser les manifestants et empêcher toute attaque sur la MONUSCO.
Pour rappel, ce lundi dans la foulée du pillage de ses locaux, la MONUSCO a, à travers un communiqué, dénoncé cette attaque et réitéré son engagement à restaurer la paix en République démocratique du Congo.