Depuis près de deux mois, les terroristes du M23, sèment la terreur dans l’Est de la République démocratique du Congo, notamment certains coins de la province du Nord-Kivu, dont les localités de Rutshuru.
Le bilan de la présence de ce groupe terrorise en terre congolaise est sombre, à en croire coordination de la société civile du territoire de Rutshuru, qui l’a dressé via une déclaration au cours d’une conférence de presse tenue ce lundi 15 août 2022.
Relayé par la Radio Okapi, le président de cette coordination a indiqué que la situation sur le plan humanitaire dans tout le territoire de Rutshuru va de mal en pire.
Sur le plan humanitaire, la situation est vraiment catastrophique. Au-delà d’une centaine de milliers des déplacés que nous avons dans le territoire, on y ajoute des milliers d’autres qui se sont réfugiés en Ouganda et qui tous vivent dans des conditions inhumaines.
a fait savoir Jean-Claude Bambanze.
Alors qu’il a appelé une mobilisation nationale et internationale pour améliorer la situation, ce dernier a révélé, dans la suite du même bilan, que sur le plan sécuritaire, plusieurs civils ont été victimes des bombardements.
Il y a eu beaucoup de morts à Ruseke, à Kabindi, du côté de Tcheya, à Biruma. Des jeunes gens ont été victimes des bombes lancées par le M23.
poursuit-il.
Les dégâts matériels pendant cette période d’occupation du M23 sont également très grands. Il s’observe une destruction des écoles d’un côté, et des maillages des maisons de l’autre.
Sachez que face à cette situation qui ne fait que se dégrader, la société civile local fustige « la trêve observée par les FARDC » dans la zone des combats, pourtant, les attaques du M23 ne sont que se multiplier.