Connu sous les pseudos de Bulldozer entre 2016 et 2017, M-White (Muyaya Blanc) pour son teint, et actuellement « Frontière ya Liwa » (frontiere de la mort) depuis 2017, Félicien Muyaya Katende, de son vrai nom, est un Kickboxer congolais (RDC), évoluant à Moyotte, département français d’outre-mer.
Né le 07 août 2000, il a fait ses études primaires au Complexe Scolaire du Progrès, à Kisangani, avant de rejoindre le Petit Séminaire Sainte Thérèse de Mandombe pour le cycle d’orientation, puis les humanités en section littéraire à l’Institut Kalindula des Frères Josephites de Kinzambi et l’Institut Saliboko de la Paroisse Saint Joseph Artisan, où il était en dernière année d’études humanitaires en section littéraire, option Latin et Philosophie.
Le rêve d’un futur champion va l’amener vers l’Est du pays puis les pays voisins, pour raison d’études. De là, il est à cheval sur deux objectifs : les études et le rêve d’un grand athlète des sports de combat.
Les débuts d’un futur champion
Déjà à l’âge de 5 ans, Félicien s’est passionné pour les arts martiaux. Il va évoluer dans cette discipline, à pas tordue jusqu’à l’âge de 10 ans pour rejoindre le Jiu-jitsu jusqu’à ses 16 ans. Il quitte Kisangani en 2016 quant il atteint la terminale, pour les villes de l’Est et les pays voisins toujours dans la quête poursuite des études et la passion sportive. Sa passion pour le sport va alors, par là, prendre l’ascenseur.
C’est à 16 ans que j’ai vraiment commencé les sports sans plus m’arrêter. C’est là que j’ai commencé à m’intéresser à la boxe anglaise et le judo, où j’ai fait deux championnats d’Afrique en judo (toujours finaliste ) et une coupe d’Afrique en boxe anglaise (où il sort champion en 2019).
Cette même année, 2019, il va quitter l’Afrique pour la France. Il s’installe à Mayotte, le département français d’outre-mer. Il part de victoires en victoires. À Mayotte, il remporte une médaille d’or en compétition régionale en 2019, une médailles de bronze et une médaille d’argent 2022 et une médaille de bronze et deux médailles d’argents en 2023, en Kickboxing, une discipline qui l’a découvert à défaut à Mayotte.
J’ai découvert à défaut le kickboxing, un sport de pieds-poings, à défaut parce que de base je voulais reprendre la boxe anglaise mais à Mayotte il n’y avait pas de boxe anglaise. Mais après, ça m’a encore plus passionné, et aujourd’hui je vies et je m’épanouis énormément dedans
En Kickboxing, il a fait en amateur 10 combats au total en classe B sur le ring, avec 8 victoires et deux défaites en finales de coupe de France. Il est deux fois vice-champion de coupe de France en K1 et en Lowkick jusqu’en juin dernier.
Après son dernier combat en K1 et à Lowkick, il va quitter l’outre-mer pour la France Métropolitaine, à Vitrolles où il prépare son premier combat en demi-professionnel (Classe A du Kickboxing) prévu pour le 7 octobre.
Cependant, ses débuts brillants dans le kickboxing ne va pas supprimer sa passion pour la boxe. Athlète de carrière en kickboxing, Félicien est aussi formateur. Avec Nkosi Boxing Club, ouvert par lui-même, il entraine des jeunes talents avec des formations BMF 1 et 2 et aussi BJAR (Brevet juges arbitres régionale).
