La tension continue de monter entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, ces deux pays voisins dont chacun des Chefs d’États pointe du doigt l’autre sur le problème sécuritaire qui ravage la partie Est de la RDC.
Dans la quête de la paix pour son pays, le garant de la RDC, Félix Tshisekedi est attendu ce mercredi 6 Juillet 2022 à la capitale angolaise, afin de participer à un sommet qui va « s’occuper de tous les aspects qui peuvent contribuer, de manière cohérente, à promouvoir l’apaisement de la tension qui règne actuellement à la frontière entre le Rwanda et la RDC, et contribuer ainsi au renforcement de la paix dans la sous-région » et ce, sous les auspices du Président angolais, João Lourenço, président en exercice de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL).
Dans ce conflit, la RDC accuse le président rwandais d’etre dernière les terroristes du Mouvement du 23 mars (M23), qui sabote le Congo et les congolais, en occupant ainsi certaines localités de son pays, notamment la cité de Bunagana.
En réplique, le président du pays de mille collines rejette en bloc toutes ces accusations de la RDC à l’égard de son pays de soutienir et accuse pour sa part la RDC, de soutenir les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), un groupe rebelle rwandais installé dans l’Est de la RDC depuis 1994 et dont certains leaders sont accusés de génocide au Rwanda. Il indique par ailleurs que la cause de l’insécurité dans l’Est de la RDC est un problème « congolo-congolais ».
Pendant ce temps, Christophe Lutundula, vice-premier ministre congolais en charge des Affaires étrangères, séjourne déjà à Lunda depuis le dimanche 3 juillet, avec des experts, dans le cadre de la préparation dudit sommet.
Félix Tshiseke dit de n’avoir « aucun doute » sur le soutien de son homologue Kagame à ces rebelles. Dans ce sommet, qu’es-ce que ces deux présidents vont-ils encore se dire ?