La RDC est à son quatrième cycle électoral après ceux de 2006, 2011 et 2018. Les congolais sont donc appelés à faire un choix judicieux pour avoir des hommes et des femmes dignes et capables de booster le développement du pays tant attendu par le peuple. Cependant plusieurs questions se posent dans le chef de la population compte tenue du timing restant pour l’organisation des élections.
Est-il encore possible d’avoir des élections crédibles, transparentes et apaisées en décembre 2023 ? C’est dans cette optique que le groupe de travail sur la décentralisation et les élections (GTDE) a organisé un forum citoyen, le samedi 22 octobre dernier, au centre des pastorales de Kisangani. Cette activité visait à contribuer à la participation citoyenne, politique et électorale de la population.
Nous voulons que les citoyens soient à mesure de s’impliquer dans l’analyse du risque électoral en RDC, de dresser la matrice de risques en fonction des parties prenantes en termes d’actions anticipatives à mener pour l’organisation de l’élection libre et transparente, et enfin, d’adopter des stratégies adéquates devant faciliter à la participation citoyenne, politique et électorale pour une paix durable.
a déclaré François Lemba, secrétaire exécutif du GTDE.
Le professeur Bibiche Liliane Salumu, première intervenante du jour, a souligné que la feuille des routes publiée par la CENI semble ne pas être respectée, car les activités prévues pour ces élections sont en dessous de la moyenne (15%).
Alors si l’on doit organiser les élections malgré ce retard, je propose qu’on y aille à travers un dialogue constructif en rétablissant les responsabilités pour éviter qu’on retourne à la case départ. Néanmoins, je demande à la population de s’approprier le processus électoral.
a-t-elle poursuivi.
De son côté, Jean Paul Nyindu, deuxième intervenant et acteur de la société civile, a indiqué qu’il n’était pas possible d’organiser les élections en 2023 comme prévu, vu le temps qu’il reste. Qu’à cela ne tienne, la CENI doit d’abord publier le calendrier électoral pour que la population puisse d’abord avoir une idée sur ce qui sera fait et de l’autre côté, le dialogue doit être permanent. La CENI doit former et informer la population sur le bien fondé, des élections afin de s’impliquer.
Sachez que cette activité a également connu la participation des acteurs de la société civile et les acteurs politiques.