La société civile du groupement de Mutanda dans la chefferie de Bwito en territoire de Rutshuru, province du Nord-Kivu, est montée au créneau pour fustiger de ce qu’elle qualifie de « violation aux droits humains ».
Un membre de la société civile locale qui requiert l’anonymat, nous informant de la situation ce mercredi 28 Juin 2023, dit être inquièt du comportement de ce groupe armé qui se fait passer pour des Wazalendo, mais qui « tue, pille systématiquement les biens des citoyens, détient illégalement et illicitement des citoyens, perçoit illégalement des amendes transactionnelles, perçoit des taxes dont 1.000 FC pour la fête de l’indépendance, 1.500 FC par champ pour les agriculteurs et 1.000 FC de ‘Lala Salama’ (Paisible nuit). »
Cet acteur de la société civile condamne avec dernière énergie le meurtre de monsieur Soni Mwangitari, père de deux enfants, habitant de Malyanga/Kikuku dans le groupement Mutanda, qui aurait été enlevé l’après-midi du 25 Juin dernier, par les présumés CMC du général auto-proclamé Bigabo, avant d’être retrouvé mort 48 heures après à Mutoha.
Il appelle les autorités compétentes à tout faire « pour mettre fin à cette situation et que les enquêtes soient faîtes pour identifier l’auteur du meurtre de monsieur Soni Mwangitari et le mobile de ce meurtre pour qu’il réponde de ses actes ». Mais aussi, il plaide pour le déploiement des éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) dans la zone pour une paix durable dans cette partie de la chefferie de Bwisha.
