Dans sa troisième adresse sur l’état de la nation, le Président de la République Démocratique du Congo a soulevé le problème de conflits entre les Assemblées provinciales et les gouvernorats, dans 14 provinces qui étaient considérées comme le bâton dans la roue pour le développement de nos provinces.
A cela, il a demandé aux sénateurs qui sont l’émanation directe des Assemblées provinciales, de pouvoir aider ces institutions avec des conseils, pour que la stabilité soit visible dans nos provinces.
En effet, les conflits entre ces Institutions provinciales se sont exacerbés au cours de cette année, au point d’hypothéquer foncièrement le développement des Provinces concernées… Il est extrêmement important pour chacun de ces acteurs provinciaux de prendre réellement conscience qu’aucun développement ne peut se faire dans pareil contexte de crise. Entretemps, le Sénat, en tant qu’émanation des Assemblées provinciales, est appelé à poursuivre ce rôle de médiateur et de conseiller auprès de leurs animateurs, pour que règne l’harmonie au sein de nos Provinces.
a déclaré Félix Tshisekedi.
Les questions se posent ça et là sur l’organisation des élections des gouverneurs et vice gouverneurs dans les 14 provinces à problème, la date de la tenue de ces élections est jusque là incertaine, pourtant dans ces provinces les cordes se tirent à sens opposés en quête du fauteuil de gouverneur.
Dans certaines provinces, à l’occurence la Tshopo, il s’observe déjà des conflits entre les personnes qui soutiennent les différents candidats gouverneurs, d’autres profèrent des injures juste pour gagner la confiance de leur candidat. Comme le chef de l’Etat compte organiser les élections dans les délai constitutionnels, c’est-à-dire en 2023, les gouverneurs qui seront élus dans ces 14 provinces auront-ils un temps suffisant pour relever les défis ?
Tout le monde attend impatiemment ces élections qui semblent être le retour du Christ.
