A l’absence des députés de différentes plateformes Katumbiste, du FCC de Joseph Kabila, et de quelques députés Lamuka, la plénière a entériné 12 membres sur les 15 postes à pourvoir à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
Ce choix s’est effectué dans une tension terrible. Les députés constatateurs ont renversé la tribune pour tenter de barrer la route à la commission mixte-paritaire (majorité-opposition) d’exposer leur travail qui serait effectué dans une pression permanente.
Plusieurs voix se sont levées pour appeler le chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi, à ne pas prendre en compte ce choix jugé de passage en force. C’est le cas du député Katumbiste Delly Sesanga, qui appelle à une négociation entre les parties afin d’aboutir aux élections apaisées, libres et démocratiques. Il en est de même pour la CENCO, qui appelle le chef de l’Etat au rejet de ce choix. Une position partagée par la plateforme Lamuka, qui promet de ne jamais baisser les bras et d’accentuer la pression, afin d’empêcher Denis Kadima de prendre les commandes de la centrale électorale. Les différents candidats venants des plateformes Lamuka, FCC, et Katumbiste sont considérés comme étant des débauchés, qui par conséquent, n’engagent pas leur coalition.
Jusqu’à preuve du contraire, la liste des heureux promus sera transmise à la présidence de la République Démocratique pour une ordonnance d’investiture.
