À presque trois mois des élections prévues en décembre prochain, des discours politiques continuent de renforcer le sondage selon lequel Félix Tshisekedi part en favori pour la présidentielle, au détriment des autres prétendants candidats, dont les opposants Moïse Katumbi de l’Ensemble pour la République ou encore Corneille Nangaa, l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante –CENI–
À Kisangani, Chef lieu de la Province de la Tshopo, le Professeur Patrick Matata, candidat à la députation nationale s’invite à cette lutte avec plusieurs cadres de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), parti au pouvoir.
Ce vendredi 1er septembre, il a manifesté son soutien à la réélection de Félix Tshisekedi à la tête de la République Démocratique du Congo, par une marche accompagné des partisans du parti et plusieurs couches sociales de la la ville de Kisangani.
Sa vision dans cette lutte est plutôt optimiste qu’il présage la victoire de l’actuel président congolais aux élections prévues en décembre 2023.
Nous sommes ici pour montrer au Président Félix Tshisekedi que nous sommes prêts à l’ accompagner pour la prochaine élection. Il est important de rappeler ici à Kisangani, qu’il a une majorité absolue pour gagner l’élection, avec cette force que le peuple montre.
A-t-il lancé, à la fin de la marche
Son optimisme répond à une théorie de possibilité défendue par lui-même, qui consiste en un état d’esprit positif sans quoi on ne parvenir au développement total de la Tshopo, en particulier, et de la RDC en général. Car, soutient-il, c’est possible de développer le Congo, c’est possible de donner un deuxième mandat à Fatshi (Félix Tshisekedi).
Il faudra alors, selon lui, faire un bon choix pour la bonne marche de la Tshopo. Puisque, estime-t-il, la province de la Tshopo a besoin d’un gouverneur digne pour son décollage – pour croire que c’est possible d’avoir une centrale électrique à Kisangani, c’est possible d’avoir des routes à Kisangani, c’est possible de relier Kisangani avec tous ces territoires.
Dans sa théorie de « possibilité », Patrick Matata, ne s’est pas tu au sujet du conflit opposant les communautés Mbole et Lengola. Il dit être au regret de voir ces deux communautés qui vivent depuis longtemps ensemble en paix qui s’entretuent devant les autorités provinciales. À cet effet, il rappelle aux boyomais qu’il est possible d’éviter les autorités qui encouragent les conflits fonciers.
