C’est au cours d’un point de presse face aux chevaliers de la plume organisé ce vendredi 03 septembre 2021, que les membres de la synergie Kisangani veut du courant ont exprimé leur ras-le-bol.
Ces derniers déplorent la violation de la constitution dans son article 48 qui stipule que le droit à un logement décent, le droit d’accès à l’eau potable et à l’énergie électrique sont garantis. La loi fixe les modalités d’exercice de ces droits. C’est ainsi qu’ils réclament la rénovation immédiate de la centrale hydroélectrique de la Tshopo.
La synergie Kisangani veut du courant est une association sans but lucratif qui regroupe les militants des différents groupes de pression et qui a pour objectifs la mobilisation de la population pour que cette dernière comprenne que le manque d’électricité est une violation de leur droit; pousser cette population à mener des actions pacifiques pour réclamer leur droit; aussi, créer un rapport de force avec les autorités nationales.
Nous avons créé cette synergie pour impulser une campagne qui va consister à sensibiliser la population à mener les actions sur terrain pour mobiliser cette dernière à réclamer du courant. Et puisque le droit à l’énergie, est un droit constitutionnellement garanti, nous priver du courant c’est violer notre droit.
a déclaré Jedidia Mabela, porte parole du mouvement, avant de poursuivre.
Nous savons tous que les institutions de la République et les pouvoirs publics sont censés respecter les droits tels que coulés dans la constitution, et comme notre droit constitutionnellement garanti est violé par l’arrêt total du fonctionnement de notre centrale, il faut rappeler aux autorités leur obligation.
Sachez que ce point de presse intervient après la publication du communiqué officiel lancé le 31 août dernier par la Société Nationale d’Electricité (SNEL).
GRÂCE NSAMBA
