L’UNESCO a procédé, ce mardi 22 Août, à la formalisation de la remise officielle des engins roulants au Centre de surveillance de la biodiversité de l’Université de Kisangani (CSB) et l’Université de Gand, qui exécutent le projet « Lifting Yangambi Biosphere (DRC) Reserve into a climate–biodiversity of excellence » dans la province de la Tshopo, en République démocratique du Congo.
La dotation de 12 motos AG100 marque Yamaha et deux véhicules Toyota Land Cruiser vient appuyer ce projet qui vise à faire de la réserve de biosphère de Yangambi un pôle d’excellence sur le climat et la biodiversité. En remettant ces engins aux CSB et l’UGent (Université de Gand) pour l’exécution de ce projet, l’Unesco renforce indéniablement leur capacité à surveiller et à protéger la biodiversité, a commenté Barreto Da Rosa, Chef de bureau resident et Représentant de l’Unesco en RDC.
Ces véhicules serviront plus que des simples modes de transport, ils agiront comme des catalyseurs du changement permettant au CSB de mener à bien son travail de manière plus efficace et plus efficiente.
a ajouté Monsieur Barreto Da Rosa
Pour matérialiser ce projet, l’Unesco avec l’appuie d’autres partenaires impliqués s’appuie essentiellement sur trois piliers. La recherche scientifique, la protection de la biodiversité ainsi que la promotion de l’économie verte, en renforçant la gouvernance, le capital humain, mais aussi la capacité opérationnelle de recherche et de surveillance de la biodiversité en République Démocratique du Congo, même si « l’accent est mis sur le développement socioéconomique des communautés locales dans une approche de co-construction » comme l’explique le représentant de l’Unesco, parce que la population locale est au cœur de ce projet, a-t-il souligné.


C’est dans cette logique que le Recteur de l’Université de Kisangani, Professeur Ordinaire Jean-François Bongilo, a insisté pour sa part sur le recrutement de personnel, qui est souvent la source de difficulté et de procès.
Les gens qui vont travailler ou qui travaillent déjà dans ce projet doivent être essentiellement des personnes que l’Université connaît, peut contrôler et sanctionner.
a-t-il souhaité en soulignant que l’UNIKIS se voit obligé de veiller à la matérialisation d’une collaboration sincère et ouverte entre elle et l’Unesco. l’Unikis veut être mis au courant de l’évolution et participer à la gouvernance dudit projet.
Le comité de gestion se verra obligé de temps en temps, de visiter le site où le projet est exécuté pour se rassurer de son évolution sur terrain.
a-t-il précisé, en appelant les bénéficiaires au bon usage de ces engins
Lancé depuis depuis le 10 Février, le projet « Faire de la Réserve de biosphère de Yangambi un Centre d’excellence sur le climat et la biodiversité » est exécuté grace au concours de l’Unesco et ses partenaires.