Aux lendemains de la journée paralysée (23 mai dernier) sur le campus central de l’Université de Kisangani (UNIKIS), marquée par la manifestation des pensionnaires des homes Wagenya, Boyoma 1 et 2 contre la hausse des frais de logement, des plaintes ne cessent de fuser dans tous les sens.
Les inquiétudes autour de la décision du contractant sur l’augmentation vertigineuse des prix de loyers dans ces homes, n’étaient pour les locataires que des répercussions de conditions de vie déplorables longtemps signalées, mais qui n’ont jamais inquiété leur bailleur.
À l’intérieur comme à l’extérieur des bâtiments, au delà des déchets qui entourent les homes, les matériels des ménages et les appareils des latrines ne sont presque plus d’usage.
renseigne une pensionnaire, qui indique être
obligé de descendre jusqu’à la source puisque le lavabo bouché, ne permet plus de puiser de l’eau. Les eaux traînées avec les déchets dans le lavabo rentrent dans les récipients. Il devient donc difficile d’utiliser le robinet.

Quelques autres occupants du même home et de la résidence voisine, disent avoir confondu le lavabo rempli d’eaux à une piscine.
Nous remercions les la Direction des Œuvres Estudiantines pour cette petite piscine… C’est la toute première sur le campus.
lancent ironiquement ces locataires des ces homes.
Pendant que les bailleurs et les locataires des homes du campus central de l’Université de Kisangani passent le temps à discuter sans compromis sur les frais de logement, la condition de vie des étudiants sur le campus ne fait que se détériorer du jour le jour.