Depuis le weekend dernier, nous assistons à des échauffourées à l’Institut du Bâtiment et des Travaux publics (IBTP). D’un côté, le personnel qui réclame le paiement de la prime locale, et de l’autre côté, des étudiants qui exigent la délibération coûte que coûte.
Soucieux de la bonne marche de son institution, le professeur Bernard Lifindiki, directeur général de cet alma mater, a au cours d’un entretien avec les chevaliers de la plume le dimanche 9 janvier dernier, éclairé le lanterne quand aux événements du weekend dernier.
Le problème de l’IBTP n’est pas à l’interne, il est plutôt externe car comment se fait-il que les assistants puissent bloquer la délibération pour un retard d’un mois d’émolument. Nous avons compris qu’il s’agit d’une manipulation politique ou encore d’une main noire constituée des professeurs des universités qui influencent les membres du personnel scientifique pour déstabiliser l’IBTP espérant une promotion.
a indiqué le professeur Lifindiki, avant de poursuivre :
S’il faut passer en revue les réalisations de cette année sous notre mandat, nous avons effectué 19 réalisations et en terme de prime locale le personnel de l’IBTP Kisangani est parmi les mieux payés des établissements de l’enseignement supérieur et universitaire de la province, car les assistants touchent leur prime locale autour de 380.000 Francs congolais et les chefs de travaux a leur tour ont 500.000 francs par mois, hormis la création de deux nouvelles filières d’études à savoir la génie rurale, hydraulique, pour ne citer que celà.
conclut-il.
Par ailleurs, le professeur Bernard Lifindiki se dit très serein et reste disposé à subir toutes formes d’audit et contrôle dans la poursuite de cette affaire.