Kinshasa : Boyoma Simama au chevet des sinistrés de la guerre de 6 jours délaissés dans la capitale

Conduite par son coordonateur, Victor Mwetaminwa, la structure Boyoma Simama ASBL a rendu un visite de réconfort, ce samedi 2 Septembre 2023 dans l’enceinte du stade Cardinal Malula à Kinshasa, aux sinistrés de la meurtrière guerre de 6 jours, leur apportant des vivres.

Il s’agit de 90 personnes dont 85 adultes et 5 enfants qui vivent à la belle étoile au stade Cardinal Malula. Arrivés dans la capitale pour réclamer leurs indemnités, ces survivants de la guerre de 6 jours de Kisangani ne sont jamais rentrés dans leurs droits. Pire, ces derniers sont abonnés à leur triste sort. Cependant ce samedi, ils ont pu compter sur le soutien de leurs frères ressortissants de Kisangani, réunis dans la structure Boyoma Simama.

En effet, à la rencontre de ces sinistrés, au-delà de leur apporter des vivres, Boyoma Simama a reçu leurs desideratas et a promis de suivre de près leurs situations auprès de personnes de bonne volonté. Dans sa prise de parole, le coordinateur de cette structure, Victor Mwetaminwa, a également présenté celle-ci, qui est « une organisation qui réunit tous ceux qui ont vécu à Kisangani en particulier et dans la Grande Orientale en général, et qui visent la valorisation de cet espace ». Il a, en outre, présenté toute la proximité de cette association auprès de ces sinistrés.

Pour sa part, Me. Jean-Paul Mbuli, juridique de Boyoma Simama, a axé son intervention sur le fait d’obtenir un mémorial pour Kisangani, ainsi qu’un jour férié, avant que Fiacre Mokola, le rapporteur de l’association, lance un appel à la solidarité, le vivre ensemble et l’intérêt général « qui doit conduire la lutte dans cette cause ».

Les sinistrés, de leur côté, n’ont pas manqué de placer un mot. Au-delà de la gratitude exprimée envers ce geste de Boyoma Simama, ils ont, à travers leur représentant, monsieur Kalombola, martelé sur la précarité dans laquelle ils vivent.

Notez que leur grande revendication reste leur retour à Kisangani, mais aussi, le rapatriement du corps de l’un d’eux, en la personne de Papa Lobanga, décédé mercredi dernier.