À une journée de la fin de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs, la moisson reste faible dans la province du Nord-Kivu en générale et dans la ville de Goma en particulier, qui fait partie de la troisième aire opérationnelle de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Dans la ville de Goma au Nord-Kivu, moins de 22% de la population se sont fait enrôler depuis le début du processus, d’après l’estimation de la CENI, malgré la volonté de cette population qui cherche à remplir son devoir civique mais en vain, suite au délai qui semble de plus en plus court.
C’est ainsi que Norbert Rugucha Zihalirwha, pasteur de l’Eglise du Christ au Congo (ECC), alerte sur le risque de voir la province ne pas atteindre le nombre des sièges de la législature en cours, suite à cette situation.
L’enrôlement à Goma se passe de manière difficile, parce que depuis que la CENI a lancé cette opération dans l’aire opérationnelle 3, il y a un problème de matériels qui se pose. Nous ne savons pas si nous allons atteindre le nombre de sièges que nous avons eu auparavant. Ça risque de diminuer.
a-t-il dit à Kaba Lisolo.
Il sollicite que le délai soit prolongé de trois mois pour permettre à toute la population électrice de Goma de s’enrôler paisiblement.
La date limite après un mois ne représente absolument rien, nous n’allons pas atteindre le nombre de requérants. Jusqu’à aujourd’hui, nous sommes à moins de 22% alors que les jours sont en train d’avancer. Il a faudrait qu’on puisse revenir à la procédure ancienne de trois mois, ça pourrait peut-être aller.
a-t-il poursuivi.
Au Nord-Kivu, plusieurs difficultés sont relevées suite à l’insécurité imposée par le mouvement terroriste M23 dans cette partie Est du pays. Ainsi, certains centres ont commencé à manquer des cartes comme à l’Institut Zanner de Goma.
Ricardo OLENGA, Goma