C’est à l’occasion de la journée mondiale de l’hygiène menstruelle que l’Association pour le Bien être des Congolais (ABEC)/Tshopo, a organisé une activité ce dimanche 28 mai 2023, sur la sensibilisation de l’hygiène menstruelle, au bénéfice des orphelines résidant au centre Sainte Bakhita, dans la commune Makiso, à Kisangani.
Le 28 mai de chaque année, l’humanité célèbre la journée mondiale de l’hygiène menstruelle. À Kisangani, plus des 10 jeunes filles du centre Sainte Bakhita ont bénéficié d’une sensibilisation de la part de l’ABEC, pour comprendre l’hygiène menstruelle.
Colette Yalanga, membre de ladite association, a d’abord présenté cette structure au nom de sa coordonnatrice provinciale empêchée. Dans son intervention, elle a martelé sur la mission de l’ABEC, qui est de promouvoir le bien-être de la population à travers des projets participatifs dans tous les domaines de développement, entre autres l’entreprenariat social, la sensibilisation et la formation. Un peu plus loin, elle n’a pas hésité à donner l’un des objectifs de cette association, celui de contribuer à avoir un pays où chaque femme et jeune fille ont accès à l’information et aux services de santé sexuelle et reproductive sans discrimination.
Il est toujours difficile de parler de l’hygiène menstruelle sans explications claires d’un médecin ou d’un expert. Docteur Germain Mambandu, médecin au niveau de l’inspection provincial de la santé, intervenant spécial dans cette activité, a rappelé aux filles que les règles sont un fait normal.
Les règles se sont des pertes sanguines au niveau de voie génitale de la femme, qui sont des pertes normales pour toutes les filles qui grandissent. C’est le début pratiquement de la fécondité chez une dame. Et cette période est reçue différemment par chaque fille. Il y en a qui sont frustrées quand elles voient les règles, parce qu’elles ne sont pas préparées à recevoir ces règles. D’autres filles pensent que c’est une malédiction alors que ce n’est pas ça. C’est pourquoi nous donnons des bons conseils aux filles pour qu’elles prennent cette période en charge et la gèrent bien.
a-t-il martelé
Selon le docteur Germain Mambandu, le premier danger c’est lorsqu’une fille ne parvient pas à bien gérer ses règles : il y aura les infections, parce que le sang constitue un bon milieu de culture pour les microbes, ça peut entraîner des effets difficiles pour la fille.
Pour aider les jeunes de la Tshopo et dans tous les coins de la ville de Kisangani, l’ABEC ne s’arrête pas seulement ici, nous irons dans d’autres orphelinats parce que nous sommes là pour aider les autres, bien que nous n’avons pas de financement nécessaire.
a précisé Loyale Batina, membre de l’ABEC
Il faut noter qu’à la fin de cette activité, l’Association pour le Bien Etre des congolais (ABEC)/Tshopo a distribué des linges de marque Confort aux jeunes filles qui ont pris part à cette activité de sensibilisation sur l’hygiène menstruelle.
