Depuis le déplacement de la population fuyant la guerre imposée par les terroristes du M23 à Kanyarucinya dans le territoire de Nyiragongo au Nord-Kivu, un policier du commissariat urbain de Karisimbi s’est transformé en « déplacé de guerre » et vandalise le camp des déplacés.
Surnommé Nzanzibar par la population, très populaire et bien connu de tous, ancien enfant de la rue, il a intégré la Police nationale Congolaise (PNC) en 2017. Natif de Nyiragongo, ce policier sème terreur et désolation dans le camp des déplacés de Don Bosco.
Selon Amani Kalimuhanda, un habitant dudit camp, cet élément de la Police nationale congolaise use de son arme pour intimider les civils afin de leur ravir leurs biens :
Le dit Nzanzibar escroque les biens de la population par la force et fait payer des amandes transitoires. Il procède aux arrestations arbitraires, muni d’une arme de type AK47 que l’État congolais lui a octroyé pour la sécurité de la population civile. Mais chose étonnante, cette arme devient un danger au détriment de la sécurité de la population et surtout qu’il a élit domicile le camp de Don Bosco. regrette-t-il.
Ces habitants en colère demandent aux autorités compétentes de mener des enquêtes sérieuses contre Nzanzibar, agent de l’ordre qui escroque la population à ciel ouvert et au su de tout le monde. Les dimanches, ce dernier traçasse des chrétiens catholiques de Don Bosco.
Par ailleurs, Amani Kalimuhanda exhorte les autorités à faire un sondage populaire à Don Bosco, afin de découvrir la vérité.
Notons que ce brebis galet de la police nationale congolaise pose des actes d’intimidation en pleine journée sans être inquiété dans cette partie de la ville de Goma. Un dossier à suivre…
Ricardo OLENGA, Goma