La traite des personnes est une réalité en République démocratique du Congo. Elle peut être identifiée sous plusieurs formes. Les cas isolés sont appelés à être combattus au même titre que toutes les autres formes. C’est dans cette optique que l’agence pour la prévention et la lutte contre la traite des personnes (APLTP), est dans une série d’activités à Kisangani.
Après les différentes ONG de la Tshopo, les officiers supérieurs des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et de la Police nationale congolaise (PNC), l’APLTP a coaché les acteurs de première ligne, qui sont notamment des magistrats assis et débouts, des agents des services de sécurité, des agents de la DGM, des assistants sociaux… sur ce phénomène, au cours d’un atelier tenu ce mercredi 27 juillet 2022, dans la salle de l’hôtel Galerie du Centre. Il s’agit de la 14e session de formation pour cette catégorie d’acteurs.
Monsieur Ely Thelot, sociologue, expert et conseiller technique à l’Organisation Internationale des Migrations (OIM) en matière de lutte contre la traite des personnes, déplore l’ignorance de cette violation grave de la personne humaine, tant par les victimes, que par les victimes, que par les personnes censées protéger ces victimes.

Des cas sont enregistrés dans plusieurs provinces, pour ne pas dire dans toutes les provinces du pays. Malheureusement, les victimes ne savent pas qu’elles sont victimes. Et dans beaucoup des cas, ceux qui sont placés pour défendre ou protéger ces personnes vulnérables, ne savent pas ce qu’est la place de ces personnes.
a indiqué le formateur du jour, rappelant par ailleurs ces acteurs de première ligne bénéficiaires de cette formation, devraient être mieux outillés pour faire le travail d’assistance, mais aussi d’accompagnement et de réinsertion des victimes dans la province de la Tshopo et à Kisangani en particulier.
Pour rappel, ces activités de l’APLTP à Kisangani, sont organisées en marge de la célébration de la journée mondiale de la traite des personnes, ce 30 juillet 2022.