Le problème d’embouteillage continue d’alimenter et surchauffer les esprits des passants qui emboîtent l’axe routier Mosquée Birere jusqu’à Jolie Hôtel situé dans le quartier Mikeno, en commune de Goma, ville de Goma dans la province du Nord-Kivu.
À la base de cette situation, un marché pirate qui s’est créé par plusieurs marchands qui envahissent cette artère, au point même de bloquer la circulation.
À cela s’ajoute des véhicules poids lourds qui chargent et déchargent sur cette route où s’effectue malignement le commerce des vivres et autres produits manufacturés.
Quelques usagers de ce tronçon, lequel tronçon est reconnu comme à sens unique, regrettent que ce sens ne soit pas respecté par les conducteurs de taxi motos et des véhicules.
Ce marché pirate qui s’est créé ici aux vu et su des autorités continue de faire des victimes d’accidents de circulation routière. Ces vendeurs ont pris même d’assaut les espaces où les passants piétons devraient se contenter de faire leurs pas sans être inquiétés par ce mouvement qui freine le passage à tout le monde. Pourtant les autorités de la ville sont saisies de cette problématique, qui du reste est sans aucune solution rigoureuse. Nous avons toujours demandé aux responsables de l’entité de voir par tous les moyens comment déplacer à un autre endroit où ces vendeurs allaient effectuer leurs activités.
a témoigné un passager
Contacté, le bureau du quartier Mikeno, au travers son chef Singayehe Samuel, qui a reconnu l’existence de ce marché illégal dans son entité qui crée des désordres, tout en jetant l’éponge en indiquant qu’il revient aux autorités de la ville de Goma de faire déguerpir les occupants vendeurs sur ce tronçon routier à sens unique.


Je n’ai aucune force policière pour que je me permette tout seul de descendre sur le terrain pour faire chasser ces compatriotes qui se sont décidés de barrer l’artère en créant un marché illégal en pleine route. Cette situation créé un désordre d’embouteillages en occasionnant des accidents, et les enfants maibobo en profitent pour voler les sacs des gens dans cet embouteillage fantôme. Les autorités de la ville sont informées sur la présence de ce marché qui gêne plus d’une personne, surtout que le principe du sens unique n’est pas observé par les conducteurs des engins.
a-t-il précisé
À noter que les occupants de ce marché paient une taxe d’assainissement évaluée à 1000 FC par semaine à la mairie de la ville de Goma, selon les vendeurs eux-mêmes.